Piste cyclable : Québec promet un maximum de 213 000 $

Bonne nouvelle pour les adeptes du vélo de la région de Coaticook. Le conseil de ville vient d’apprendre que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport accepte de verser une subvention de l’ordre de 50 % des dépenses pour le projet de piste cyclable, et ce, jusqu’à concurrence de 213 000 $. Sachant que la Ville devra en injecter tout autant pour obtenir ce montant maximal (213 000 $), la piste cyclable pourrait se réaliser dans un laps de temps plus court que ce qui avait été envisagé au départ.

Le maire de Coaticook, Bertrand Lamoureux, était fier d’annoncer la nouvelle, lundi soir dernier, à l’occasion de l’assemblée régulière du conseil de ville.

On se souvient qu’une étude de faisabilité avait été accueillie avec un brin de tiédeur il y a un an par les élus de la Ville de Coaticook. Cette étude concluait qu’il en coûterait approximativement 800 000 $ pour un tracé d’une dizaine de kilomètres, longeant principalement la rivière menant vers Dixville. À ce moment, le maire de Coaticook avait laissé entendre qu’il allait falloir faire preuve de patience, que la piste ne pourrait se concrétiser que dans un segment de cinq à huit ans.

Or, cette nouvelle du gouvernement du Québec donne un sérieux coup de pouce au projet et donnera définitivement le ton. «Nous à la Ville, a expliqué Bertrand Lamoureux lors de son rapport en début d’assemblée, nous avons prévu une somme de 110 000 $ à notre budget de 2007. Des travaux ont été amorcés sur le tronçon de l’ancienne O.T.J., le long de la rivière à proximité de l’industrie Tubular sur la rue Cutting. Dans quelques semaines, nous serons en mesure d’avoir une meilleure idée de ce à quoi aura l’air le tracé.»

Des cyclistes et des piétons ont même déjà commencé à emprunter ces sentiers. «C’est bien certain, a mentionné le premier magistrat, que nous ne pouvons pas tout faire la même année, mais c’est un départ.»

De son côté, le conseiller Charles Poulin mentionne que les travaux de stabilisation des berges, entrepris ces dernières semaines, vont possiblement créer un effet d’entraînement dans la collectivité. «Ça va peut-être encourager des entreprises à embellir leur propriété. Je pense à Couillard, par exemple, qui pourrait éventuellement explorer ce qui pourrait être fait», d’ajouter le conseiller Poulin.

Amateurs de vélo, un peu de patience, ça s’en vient…