Paul Boutin intègre le Temple de la renommée de la Classique Pif

BALLE LENTE. Paul Boutin figure dorénavant parmi les immortels de la Classique Pif de Sherbrooke. Le Coaticookois a fait son entrée au sein du Temple de la renommée de l’événement, lors d’une cérémonie tenue vendredi dernier (30 juin).

Le principal intéressé est un véritable habitué du rendez-vous sportif, qui rassemble année après année les meilleures formations de balle lente au parc Quintal. Pour sa 40e participation, il a reçu une belle attention des organisateurs, celle d’être intronisé au Temple de la renommée. « Je ne m’attendais vraiment pas à ça, confie M. Boutin. Je n’ai jamais joué à la balle pour avoir des honneurs. Je joue simplement pour le plaisir et être avec mes amis. Si je n’avais pas eu de bons coéquipiers avec moi, peut-être que je n’aurais pas eu la carrière que j’ai eue. Une grande partie de mon succès leur revient. »

Deux autres personnes feront leur entrée dans ce prestigieux club, soit le joueur Sylvain Pelletier et Claude Adam, un membre de l’organisation.

Les souvenirs associés à la Classique sont aussi nombreux. « On l’a gagnée à cinq reprises lorsque je faisais partie de l’équipe du Foyer du sport, à l’époque. On a aussi remporté une fois dans la classe invitation, qui est une classe supérieure où on reçoit aussi des équipes provenant des États-Unis. »

« Le Pif, c’est un vrai beau tournoi, poursuit-il. Ce n’est peut-être plus ce que c’était par contre. Le talent est un peu plus dilué. Avant, dans les grosses années, sur les huit équipes d’une catégorie, six ou sept d’entre elles pouvaient gagner. Une chose n’a pas changé, c’est l’ambiance qui y règne. C’est toujours plaisant s’y pointer. »

Le nom de Paul Boutin sera toujours associé à la balle lente. Après tout, un tournoi a été créé en son honneur il y a trois ans, ici même à Coaticook. « Ce sport-là, je le vois comme un prolongement de la vie. Parfois, tu gagnes, parfois tu perds. Tu vis des grandes joies et des déceptions. C’est aussi un bel apprentissage. Le sport, c’est aussi synonyme des belles amitiés qu’on peut se forger au fil du temps », résume-t-il.