«On vise l’or»

BASEBALL. Anthony Quirion ne vise rien de moins que l’or pour Équipe Québec lors du Championnat canadien de baseball des 18 ans et moins, qui débute aujourd’hui (13 août).

L’athlète de Dixville est ravi d’effectuer un retour chez lui et de jouer devant sa famille et ses amis. «C’est assez spécial comme "feeling", raconte le jeune homme de 17 ans. Quand j’étais jeune, je jouais au stade, juste à côté, le stade des femmes. J’ai assisté à de nombreux matchs du Big Bill au stade Julien-Morin et j’ai eu la chance d’y évoluer au bantam A ainsi que pour le Rocket. Je suis vraiment heureux d’avoir été repêché par Équipe Québec et d’avoir la chance de remporter un championnat.»

Quirion a joué une bonne partie de sa carrière comme receveur. Pour le rendez-vous canadien, il sera appelé à jouer à l’arrêt-court. «Je n’ai jamais évolué à cette position pour une saison complète. Je pense tout de même que je vais faire la job. Je veux juste aider mon équipe à faire les p’tites choses. C’est ça qui va nous amener vers la victoire.»

Une fois son passage au Championnat canadien complété, l’athlète dixvillois retournera aux études au Collège Laflèche de Trois-Rivières, où il y entamera une troisième année. «Je compte faire encore un an là-bas avant de retrouver le circuit des collèges américains. Pour le moment, j’avance pas à pas», dit-il bien humblement.

Un jour, qui sait, on pourrait le retrouver au sein des ligues majeures. «Mon rêve, ce serait de jouer pour les Blue Jays. C’est une équipe que je suis depuis que je suis tout jeune.»

La présidence d’honneur à un Coaticookois

La présidence d’honneur du Championnat canadien a été confiée à Paul-Émile Thibault. «J’ai à cœur le baseball. C’est pour cette raison que j’ai accepté l’invitation du comité organisateur. Ça fait 40 ans que je m’occupe du baseball à Coaticook. J’aime encore ça. Je m’amuse encore et c’est pour ça que je poursuis mon implication.»

La tenue d’un événement national aura de bonnes retombées pour la région. «C’est toujours bon de faire parler de nous. Les gens sont fiers de notre terrain et nous, on est fier de les recevoir.»