L’humoriste Philippe Laprise devient copropriétaire du Big Bill de Coaticook

BASEBALL. L’organisation du Big Bill de Coaticook vient certainement de frapper un coup de circuit avec l’arrivée de l’humoriste Philippe Laprise à titre de nouveau copropriétaire de l’équipe.

Dans cette aventure, il sera accompagné de son agent Martin Deshaies. Le duo rejoindra l’actuel entraîneur et directeur général, Jonathan Breton, ainsi que Sébastien Tremblay et Alexandre Boucher dans le cercle d’actionnaires.

Mais comment une figure si populaire en est venue à vouloir investir temps et argent dans une concession de la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ). « Mon bon ami Christian-Marc Gendron me parlait souvent de ses projets à Saint-Jérôme [il est copropriétaire des Cardinaux dans la LBMQ] et je trouvais ça super intéressant. Ça m’a donné un peu la piqûre. Récemment, j’ai eu la chance de voir le Big Bill à l’œuvre et ç’a ravivé la flamme en moi. Lors de mes visites, Coaticook m’a approché à savoir si j’étais intéressé à faire partie de l’équipe. Ça n’a pas pris de temps avant que je rende ma décision. »

Le nouveau copropriétaire s’attend à être assez proactif, mais en arrière-scène. « Tout ce qui touche aux opérations baseball, je vais laisser ça à Jonathan [Breton]. Il est pas mal meilleur que moi. Où je pense m’impliquer davantage, ce sera au niveau marketing. Je veux aller chercher des nouveaux partenaires, des commanditaires. On veut aussi créer des événements autour des matchs présentés au stade. Ça va aider à développer un sentiment d’appartenance envers l’équipe locale. Coaticook, c’est un p’tit milieu, une petite ville, mais je veux qu’elle rayonne autant qu’une grande métropole. »

UNE HISTOIRE D’AMOUR AVEC LA VILLE, UNE AUTRE POUR LE BASEBALL

Ce n’est pas la première fois que Philippe Laprise s’associe à Coaticook. Il se dit un fier ambassadeur de la Laiterie de Coaticook et de « ses succulents produits ». « J’adore Coaticook. Revenir ici, c’est comme retomber en amour avec une ex. Je connais bien la place, j’y ai fait de nombreux spectacles. Coaticook m’a toujours interpellé et ma passion pour le baseball me permettra de passer à la prochaine étape de mon histoire avec la région. »

Cette passion qu’il a pour le baseball est pour le moins contagieuse. « Les gens qui m’entourent savent à quel point je suis un passionné. Lorsque les Expos de Montréal ont quitté, j’ai temporairement abandonné le baseball, un sport que j’ai toujours adoré. Cet amour pour ce sport, je l’ai aussi développé avec le temps. Au début, j’avoue que je trouvais ça un peu long et lent, que ça prenait un peu de temps pour voir un peu d’action. À force d’aller voir des matchs, j’ai découvert qu’il s’agissait d’un sport d’une grande finesse et d’une grande stratégie. La game est très mentale. Je suis toujours impressionné. En plus, ces gars-là qui sont sur le terrain, ce sont de vrais sportifs. Je leur lève mon chapeau, car je ne serais vraiment pas capable de frapper une balle à la vitesse dont les lanceurs s’élancent. »

Philippe Laprise promet d’être souvent présent au stade Julien-Morin, lorsque son horaire lui permettra. 

VISER LES GRANDS HONNEURS

Malgré un début de saison difficile, l’entraîneur-chef et directeur général de la formation, Jonathan Breton, voit grand au sein du circuit de la LBMQ. « Notre but ultime est de remporter les grands honneurs et nous savons que Philippe et Martin nous aideront grandement à accomplir cet objectif », souligne celui qui identifie le stade Julien-Morin comme sa deuxième maison.

« Nous voulons que le Big Bill devienne plus que du baseball, renchérit pour sa part Alexandre Boucher. Nous souhaitons que ce soit un événement familial, où les gens peuvent vivre une expérience de divertissement unique dans une ambiance festive. »

Malgré un changement de garde, les nouveaux propriétaires désirent tout de même honorer la tradition instaurée par les anciens propriétaires de la franchise, dont Paul-Émile Thibault, Pierre Bureau et Marcel Sévigny. « Ensemble, les trois étaient le visage du Big Bill et ils ont consacré une grande partie de leur vie à faire rayonner le baseball senior à Coaticook. Ils ont été de véritables pères pour quelques générations de joueurs dans la région et c’est à notre tour de prendre la relève », conclut Sébastien Tremblay.