Le sauvetage sportif : «un sport vital»
Par Alexandre Faucher
Apprendre à sauver des vies, voilà le simple but du sauvetage sportif, ce sport en démonstration aux Jeux du Québec à Drummondville.
«C’est le seul sport qui a une vraie raison d’être, celle de secourir des gens en détresse. Quelqu’un m’a déjà dit que c’était un sport vital, ça m’a beaucoup plu», exprime le directeur général de la société de sauvetage, Raynald Hawkins.
Parfois exigeant physiquement, souvent demandant techniquement, la discipline se divise en quatre catégories différentes.
Dans la première, le sauveteur doit rapidement identifier les blessés prioritaires dans une piscine qui compte de quatre à huit baigneurs, selon l’âge des participants. En 90 secondes, ils doivent évacuer la piscine selon les méthodes enseignées aux sauveteurs, sous le regard de plusieurs juges tout en priorisant les cas les plus graves.
«Ça permet aux sauveteurs d’agir avec beaucoup plus de discernement. Les mises en scène sont repensées pour chaque compétition alors les athlètes vivent toujours des scénarios différents», explique M. Hawkins.
La deuxième catégorie consiste surtout à faire du remorquage de mannequins. Cette fois-ci, le temps d’accomplissement est évalué, en plus de la technique. C’est également la partie la plus physique de la discipline.
Les deux dernières catégories sont la surveillance-sauvetage et les premiers soins.
Sport officiel à Longueuil
Même s’il était un sport officiel aux Jeux du Québec d’été 2014 à Longueuil, le sauvetage sportif a perdu son titre, si bien qu’il sera absent à Montréal en 2016 et à Alma en 2017.
«Depuis cette année, un nouveau critère fait en sorte que nous sommes disqualifiés d’entrée de jeu. Pour être officiel, un sport doit avoir une subvention du gouvernement, chose que nous n’avons pas», ajoute le DG de la société de sauvetage.
Il faut savoir que, toujours selon M. Hawkins, les fédérations des différents sports remplissent environ tous les trois ans une grille d’analyse. Selon le pointage obtenu, qui s’obtiens surtout en fonction du rayonnement du sport au Québec, mais aussi ailleurs, le gouvernement choisi de subventionner un nombre x de sports.
«Nous allons tenter d’aller chercher des points en travaillant à ce que nos entraîneurs soient mieux reconnus. Ça nous aiderait aussi que le sport soit accepté aux Jeux du Canada», relate-t-il.
Malgré tout, 51 athlètes provenant de neuf délégations différentes ont fait le voyage jusqu’à Drummondville.
Cliquez ici pour consulter notre dossier sur la 50e finale des Jeux du Québec. Vous pouvez également revoir les principales compétitions dans notre galerie vidéo et suivre l’action en direct en cliquant ici.