BASEBALL. Le Rocket South Shore de Coaticook entame le dernier droit avant les séries éliminatoires de la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ). Avec seulement sept matchs à jouer, les « mauves » souhaitent retrouver le momentum du début du calendrier.
« On a eu une saison en dents de scie, concède l’entraîneur-chef du Rocket, Guy Ainslie. On a connu un début de saison extraordinaire, mais les blessures nous ont rattrapés. On a échappé cinq ou six matchs parce qu’on manquait de bras en relève. On continue quand même à progresser et c’est là-dessus qu’il faut se concentrer. »
Le Rocket possède une fiche de 15 victoires et 19 défaites, approchant les ,500. Comme l’a mentionné l’entraîneur Ainslie, la perte d’Eliot Goulet, qui a été blessé après deux départs, et de Samuel Jalbert, qui est retourné aux États-Unis, a fait mal à la formation. « Ce sont deux très bons [lanceurs] partants qui sont tombés au combat. En leur absence, on a peut-être surutilisé certains de nos lanceurs, comme [William] Perreault. »
« Ces blessures nous ont forcés à donner la chance à certains jeunes, qui ont démontré une belle progression au sein de l’organisation, poursuit M. Ainslie. Des gars comme Charles Rajotte [une moyenne avoisinant ,350 au bâton] et Victor Bernier [qui a frappé pour environ ,370 durant la saison régulière] ont été de belles surprises. Si tu combines ça à nos vétérans qui arrivent à une belle maturité, on a définitivement une meilleure approche au bâton. »
Les résultats le démontrent puisqu’il n’est pas rare de voir les gros canons du Rocket exploser lors de plusieurs rencontres, au grand plaisir des partisans.
Le Rocket a donc tout ce qu’il faut pour retrouver son momentum du début de la saison, croit l’entraîneur-chef. « On a du bâton en masse, ce n’est vraiment pas un problème. J’ai aussi de bons bras, mais il faut qu’ils soient à la bonne place. On doit être un peu plus focus aussi. Il nous reste quelques matchs pour travailler tout ça avant d’entrer dans les séries. »
La « vraie » saison débutera au début du mois d’août avec une formule différente cette saison. Selon M. Ainslie, les quatre premières formations recevront un laissez-passer, tandis que les équipes #5, #6 et #7 au classement pourront choisir leurs adversaires. Les rencontres pourront être entre des équipes de même division ou non. « Ça peut être avantageux choisir son adversaire, mais ça peut aussi être un couteau à deux tranchants. Si tu te fais choisir, c’est parce que l’autre équipe sait qu’elle a des chances de te battre. Tu auras donc le couteau entre les dents et ça va te motiver. »
« Il y a quand même une certaine parité cette année dans la Ligue. Il y a peut-être Granby qui semble être dans une classe à part, mais les pogner en séries, ça ne m’énerverait pas. Quand tu regardes ça, je pense que tout le monde peut battre n’importe qui », conclut Guy Ainslie.