Le Rocket licencie son personnel d’entraîneurs (mis à jour)

BASEBALL. Le Rocket Big Bill a congédié son personnel d’entraîneurs, eux qui évoluaient avec la formation coaticookoise depuis sa création en 2014.

L’entraîneur-chef Jonathan Breton ainsi que ses deux adjoints, Jonathan Corriveau et Jean-François Ricard, ont donc été remerciés.

L’état-major du Rocket Big Bill dit avoir pris cette décision en raison des résultats peu satisfaisants sur le terrain. «Présentement, on est déçu, avance le directeur général de la formation, Éric Poulin. Nos attentes sont plus élevées. On devrait être un peu plus haut au classement et être en position de se battre pour une place en séries.»

«On manquait aussi un peu de constance, rajoute-t-il. La motivation et l’énergie n’étaient pas toujours au rendez-vous chez les troupes.»

Le renvoi de l’entraîneur-chef n’a rien à voir avec un conflit de personnalités. La preuve, l’organisation du Rocket a offert à Jonathan Breton un poste au sein de l’administration. «Nous n’avons que du respect pour lui, fait savoir M. Poulin. C’est un bon gars. Il est travaillant et c’est quelqu’un d’impliqué.»

Guy Ainslie, qui cumule les fonctions de directeur général adjoint et de dépisteur en chef chez le Rocket, devient le nouvel entraîneur. Ainslie, qui cumule des années d’expérience en tant que coach du midget AAA de Sherbrooke, saura apporter son leadership et une nouvelle vision, croient les dirigeants. «C’est un second souffle pour nous, raconte le directeur général. Avec ce changement, on apporte plus de dynamisme. Guy saura mieux gérer l’émotion et la combativité de nos jeunes joueurs.»

«Le talent est là»

Selon le directeur général du Rocket, tous les ingrédients sont en place pour que la formation coaticookoise grimpe au classement. «Le talent est là. Si on corrige nos erreurs rapidement, on pense qu’on peut toujours se battre pour une place en séries. Il va cependant falloir se repositionner et avoir des résultats tangibles sur le terrain, qui vont se traduire en victoires», soutient Éric Poulin.

En première moitié de saison, des blessures aux lanceurs Gabriel Moisan et Antoine Blais-Arnold ont précipité les releveurs à l’avant-plan. «Ce n’était peut-être pas l’idéal pour eux. On aurait aimé mieux les préparer pour les amener sur le monticule à mi-saison.» Heureusement, Moisan et Blais-Arnold sont de retour.

Même chose pour le voltigeur Anthony Houle, de retour d’un séjour à l’extérieur de la région.

La fiche du Rocket se situe présentement à cinq victoires et 24 défaites.