Le Rocket aspire aux plus grands honneurs dans la LBJÉQ

BASEBALL. Le Rocket South Shore de Coaticook entamera sa cinquième saison au sein de la Ligue de baseball junior élite du Québec (LBJÉQ) dans quelques jours. Cette année, l’organisation misera sur l’intensité et la créativité sur le terrain afin d’aspirer aux grands honneurs du circuit. D’entrée de jeu, les dirigeants de la jeune formation disent être bien fiers du travail accompli au cours des quatre premières saisons. Avec deux participations aux séries de fin de saison et la récolte d’un trophée pour la meilleure équipe administrative du circuit, le Rocket croit que de belles choses lui arriveront dans le futur. «Notre objectif au cours des prochaines saisons est non seulement de participer aux séries, mais d’amener un championnat à Coaticook», clame le président et gouverneur de l’équipe, Alain Routhier. Pour y arriver, l’organisation a procédé à quelques changements au cours des dernières semaines. D’abord, Claude Riendeau se joint au comité baseball à titre de conseiller spécial. Ce petit groupe est aussi composé du directeur général Éric Poulin, de l’entraîneur Mike Goyette ainsi que du dépisteur en chef Michael St-Pierre. Louis Lachance amènera aussi son expérience à l’équipe d’entraîneurs. Quant aux joueurs, on retrouvera les Karl Gosselin, Martin Landry, Xavier Bégin, Samuel Tardif, Samuel Champagne, Jonathan Raymond et Maxime Desruisseuax. Le Rocket est aussi allé chercher Thomas Laverrière-Ménard, Gabriel Carpentier et Cédrik Desnoyers. Du repêchage des 17 ans, on a mis la main sur Charles Deguire et Nicolas Neveu. Puis, finalement, au repêchage universel, des joueurs comme Tristan Guilbert et Charles Plourde se sont ajoutés à la formation. Une philosophie gagnante L’entraîneur du Rocket, Mike Goyette, souhaitera travailler avec l’ensemble de sa formation. «Je veux que mes joueurs soient heureux, alors on va utiliser toutes leurs forces de façon efficiente, ce qui va nous permettre de provoquer de belles choses sur le terrain. On veut que ce soit excitant et enlevant pour nos partisans», avance-t-il. Bien au fait que la puissance ne sera peut-être pas un atout, le Rocket saura quand même, en principe, fabriquer des points et provoquer des choses sur le terrain. «On veut mettre beaucoup de balles en jeu. Ce ne sera pas une équipe qui va se faire passer dans la mitaine souvent. On va être patient aussi au bâton. On veut aller sur les buts, frapper des coups sûrs et provoquer des erreurs chez nos adversaires», avance le directeur général Éric Poulin. Selon ce dernier, plusieurs joueurs, entre six et sept, ont le potentiel de frapper pour une moyenne de ,300 cette saison.  M. Poulin louange aussi ses lanceurs. «On n’a pas des « garrocheux » de balles. On a 12 vrais lanceurs, dont cinq ou six qui peuvent agir à titre de partants. On a une belle profondeur et ça nous en prend une, car on joue beaucoup de programmes doubles.»   Les premiers matches de la saison 12 mai Le Rocket rendra visite aux Aigles de Trois-Rivières pour y disputer un programme double 25 mai Premier match de la saison au stade Julien-Morin. Pour l’occasion, le Rocket reçoit les Guerriers de Granby, à 20 h.