Le Big Bill de Coaticook prêt à entamer le dernier droit de la saison régulière
BASEBALL. Après une première moitié de saison en deçà des attentes, le Big Bill croit être sorti de sa léthargie. « On a repris confiance au bâton et on est prêt à entamer le dernier droit avant les séries », lance avec assurance l’entraîneur-chef de la formation, Jonathan Breton.
Présentement, le Big Bill possède une fiche de 10 victoires et 14 défaites, alors qu’en milieu de saison, sa moyenne était inférieure à ,500. « C’est sûr qu’on aurait aimé être un peu plus performant, avoue Jonathan Breton. Par les années passées, notre moment faible, c’était en fin de saison. Là, on a vécu cette léthargie en première moitié du calendrier. On espère bien que c’est derrière nous. »
Au cours des premières semaines d’action dans la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ), le Big Bill a perdu les services de son lanceur #1, Samuel Poliquin, qui a décidé de poursuivre sa carrière chez les professionnels avec les Aigles de Trois-Rivières, dans la Ligue Frontier. La blessure de Cédric Vallières et certaines absences de Mathieu Boutin ont aussi fait mal à la fiche des représentants de Coaticook. « On a cependant découvert de beaux talents en Alexandre Pharand et Émile Bellemare. Ils ont fait du très bon boulot », déclare Breton.
« Ce qu’il faut savoir, c’est que malgré nos défaites, à l’exception d’un ou deux matchs où on l’a échappé par un peu plus de cinq points, on ne s’est jamais trop fait déclasser par nos adversaires. Les partisans qui viennent au stade en ont toujours pour leur argent et on leur offre un bon show. »
L’arrivée du vétéran Vincent Guay en fin de saison et la signature d’un joueur d’avant-champ de Montréal, en la personne d’Alexandre Guay, ont ponctué l’actualité des derniers jours chez le Big Bill. « Ça va nous amener un peu de profondeur, ce qui ne fait jamais mal pour une formation. Il ne reste plus qu’à avoir des bras en santé sur le monticule. Au bâton, ça va super bien. Il faudra aussi éviter l’infirmerie. Je compte donc revenir à une fiche de ,500 ou même plus haute que ça d’ici la fin de la saison », estime l’entraîneur-chef du Big Bill.
Le dernier droit de la saison régulière sera tout de même difficile. Il y a de nombreux matchs à reprendre en raison de conditions météorologiques peu enviables en début de calendrier. « On jouera un mardi et un jeudi, ce qui veut dire qu’on aura une séquence de quatre matchs en cinq jours », explique-t-il.
Les séries éliminatoires se dérouleront de la même façon cette année, c’est-à-dire que les trois équipes au sommet de chacune des divisions recevront un laissez-passer pour la prochaine ronde, tandis que les équipes #4 et #5 devront s’affronter en lever de rideau. « Si on se maintient, on accédera à la deuxième ronde sans avoir à passer par un 2 de 3 », dit l’entraîneur du Big Bill, qui occupe le troisième rang de sa division au moment d’écrire ces lignes.