LCF: les Lions libèrent Charles Vaillancourt

FOOTBALL. L’association entre Charles Vaillancourt et les Lions de la Colombie-Britannique est terminée.

L’équipe de Vancouver de la Ligue canadienne de football (LCF) a rompu les liens avec son joueur de ligne offensive, le 30 avril dernier. «C’est sûr que je suis un peu déçu, mais je m’y en attendais, confie le colosse de Coaticook. J’ai dû être opéré à cinq occasions à mon poignet depuis l’an dernier et je n’étais pas prêt à rejouer. J’ai rencontré le personnel d’entraîneurs et le directeur général avec mon agent et ils en sont venus à cette décision.»

«Je comprends que c’était une décision de « business » aussi. T’es à l’approche du camp d’entraînement et tu veux avoir 75 gars qui peuvent donner leur 100 % et, de mon côté, je ne pouvais pas», poursuit-il.

Cette blessure qui prend du temps à guérir pourrait-elle signaler la fin de son parcours de football chez les professionnels? «Je ne veux pas mettre un trait tout de suite sur ma carrière, lance-t-il. Tout est encore un peu flou. J’ai encore quelques rencontres avec mon médecin et mon agent pour discuter de toutes les possibilités. Un retour plus rapide pourrait aggraver ma situation et ce n’est pas ce que je veux. Mon souhait le plus cher serait plutôt de revenir au jeu en bonne santé.»

Entre temps, l’ex-#69 des Lions poursuit son entraînement et travaille au sein de l’entreprise familiale depuis son retour dans la région de Coaticook. La famille Vaillancourt est productrice d’arbres de Noël, en plus d’être grossiste en horticulture.

Charles Vaillancourt a été repêché par les Lions de la Colombie-Britannique en 2016 après son parcours universitaire avec le Rouge et Or de l’Université Laval. Il a disputé 29 rencontres à ses deux premières campagnes, mais a raté la totalité de la dernière saison en raison de sa blessure.

Sa pause loin des terrains pourrait survenir à un «bon moment» puisque l’Association des joueurs de la LCF négocie présentement une nouvelle convention collective. Les pourparlers pourraient repousser le début de la saison et causer une grève.