L’Académie de lutte estrienne débarque au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook
SPORTS DE COMBAT. L’Académie de lutte estrienne (ALE) fait son entrée officielle à Coaticook en présentant un tout premier gala au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, ce samedi (6 octobre). Le président et fondateur de l’ALE, Sébastien Morin, a bien hâte de présenter l’événement intitulé «Crise d’octobre». «Ça fait quelque temps qu’on regarde pour présenter un gala du côté de Coaticook, raconte-t-il. On avait ciblé une salle, mais elle n’était pas disponible. On s’est fait diriger vers le Pavillon et on est bien content. Ç’a été une belle découverte.» Au total, huit combats seront présentés aux spectateurs présents. Le Coaticookois Antony Gendron, que plusieurs connaissent sous le pseudonyme «L’Homme lézard», a récemment abandonné son coéquipier après qu’il ait perdu les championnats par équipe. Il présentera son nouveau visage dans sa ville, laissant de côté son traditionnel masque. Sébastien Morin, alias La Magouille, affrontera Nick Ravage, un partisan du fief américain. «J’ai de la famille dans le coin et j’ai bien hâte de leur montrer ce que je sais faire», lance celui qui s’attend à une ambiance survoltée le 6 octobre. Les gens assisteront également à un match entre le champion poids lourds de l’ALE, Bigfoot, et Simon Easton, qui a déjà détenu ce même titre. Les billets pour ce gala de lutte sont disponibles au Pavillon des arts ainsi que sur le site lepointdevente.com. Plus qu’un spectacle… une école aussi Comme son nom l’indique, l’Académie de lutte estrienne est aussi une école, baptisée la Centr-ALE, où il est possible d’apprendre les rudiments de ce sport-spectacle. «Nous sommes toujours à la recherche de recrues, lance Sébastien Morin. On est chanceux dans la région d’avoir une telle structure. Sinon, les gens seraient obligés d’aller vers Montréal ou encore Québec pour s’entraîner.» Qu’est-ce l’ALE recherche chez ses futurs champions? «Au minimum une certaine forme physique et du charisme. C’est certain que ça prend une combinaison des deux. Mais, ultimement, je pense que ça prend de la détermination et du courage. Pour un lutteur qui fait nos galas, il y en a entre cinq et dix qui viennent aux pratiques et qui, malheureusement, abandonnent. La lutte, c’est pas mal plus difficile qu’on ne pourrait le croire.»