«J’ai payé pour les insuccès de l’équipe»

COMMENTAIRES. L’union entre le Rocket Big Bill de Coaticook et son entraîneur-chef Jonathan Breton est maintenant terminée. «J’ai payé pour les insuccès de l’équipe», raconte le principal intéressé, qui demeure malgré tout serein face à la situation.

La direction de la formation coaticookoise a rencontré l’entraîneur-chef le 6 juillet dernier, pour lui faire savoir qu’il ne faisait plus partie de leurs plans. «C’est certain que je suis déçu. Se faire congédier à la mi-saison, ce n’est pas l’idéal.»

Breton croit que les insuccès de l’équipe lui ont coûté son poste. «La vision des dirigeants étaient différente de la mienne, croit-il. Je voyais plus le Rocket comme une équipe en construction, mais eux voulaient davantage de succès sur le terrain, plus de victoires.»

La récente série de défaites du Rocket n’a certainement pas aidé la cause de son entraîneur non plus.

L’ex-entraîneur n’a que de bons mots pour ses jeunes joueurs. «Nous avons beaucoup de bons gars. Je regarde notre progression depuis l’an dernier. Il aurait peut-être fallu être plus patient pour arriver aux résultats attendus par les dirigeants. Se battre pour une place en séries cette année sera difficile, mais ce n’est pas impossible. »

Quant à la proposition du Rocket de demeurer au sein de l’organisation, Jonathan Breton dit vouloir prendre quelques jours pour y réfléchir. «Je me donne deux semaines "off" où je ne penserai pas nécessairement au baseball. Tout ce que je peux dire, c’est que c’est le côté terrain qui m’intéresse», lance celui qui entraîne différentes formations depuis onze étés.

Néanmoins, l’ex-entraîneur désire remercier l’organisation du Rocket de lui avoir donné sa première chance dans le circuit de la Ligue de baseball junior élite du Québec.