Gala de lutte SCW Évolution: Charles Lévesque en grande finale

LUTTE. Il s’est passé tout près de six ans depuis les débuts de Charles Lévesque à l’intérieur d’un ring de lutte. Des imitations de grands personnages hauts en couleurs de la plus grande fédération de lutte au monde lors d’événements-bénéfices à Coaticook jusqu’à la création du «Bad Ass», le gladiateur voit aujourd’hui ses efforts récompensés en faisant les frais de la finale du gala Évolution, de la Sherbrooke Championship Wrestling (SCW). L’athlète de la Vallée a la date du samedi 7 avril encerclée sur son calendrier depuis plusieurs semaines déjà. C’est à ce moment, au Centre sportif John-H.-Price de l’Université Bishop’s, qu’il affrontera le détenteur du titre le plus prestigieux de la SCW, le Patriote Séguin. «C’est un peu comme un rêve d’enfance qui se réalise, image le dur à cuire. Je vois aussi ça comme une marque de confiance des gens qui s’occupent de la  »fed » [jargon utilisé dans le milieu pour décrire l’organisme]. C’est aussi la preuve qu’on apprécie le travail que je fais sur le ring depuis mes débuts [à la SCW].» Tout au long de sa carrière, Lévesque a croisé le fer avec Le Patriote à plusieurs occasions, mais ce dernier a toujours eu le dessus sur le Coaticookois. «À Évolution, je vais prendre ma revanche, promet-il. Son règne achève.» Ses débuts à la ELA Charles Lévesque a monté une première fois dans un ring lors d’un événement présenté par l’ELA (Événement de lutte amateure) au Centre récréatif Gérard-Couillard, en 2012. «C’est un peu grâce à mes deux cousins, Jimmy et Andy, que je me suis retrouvé devant cette foule, se souvient-il. J’écoutais déjà la lutte dans c’temps-là et c’est lorsque je les ai vus sur le ring l’année précédente que j’ai eu la piqûre. Je me suis dit que j’aimerais faire ce qu’ils faisaient. Alors, je me suis lancé.» À ses débuts, Lévesque a personnifié Randy Orton et Kurt Angle, deux vétérans d’une grande fédération de lutte aux États-Unis. Par la suite, il a bien voulu développer son propre personnage. «J’ai eu de l’aide de certains de mes collègues. C’est là qu’est né « Bad Ass ».» «Bad Ass» ressemble un peu à Charles Lévesque. «C’est moi, mon caractère et ma personnalité, mais à la puissance 1000. J’adore jouer des tours et taquiner mes amis, alors « Bad Ass », lui, est baveux. Je fonce dans tout ce que j’entreprends dans la vie. Et c’est la même chose dans le ring. Je suis intense.» Acériculteur, frigoriste et lutteur Dans la vie de tous les jours, Charles Lévesque travaille à l’érablière familiale et est aussi frigoriste chez Huppé Réfrigération. Les soirs de gala et d’entraînement, il monte sur le ring et impose sa force sur ses adversaires. Performer entre les câbles représente un véritable «rush» pour le principal intéressé. «On peut se défouler et avoir du plaisir, tout en donnant un bon spectacle pour la foule. D’ailleurs, j’invite tout le monde à assister à un gala, car on ne s’y ennuie jamais.»