Courir: une façon de vivre pour Edmond Véronneau
Pour Edmond Véronneau, courir et faire des marathons représentent tout simplement une façon de vivre.
Cet homme de 67 ans court pour le plaisir, oui, mais surtout pour vivre. «Ce serait très difficile à digérer si je dois arrêter de courir demain matin», avoue-t-il.
M. Véronneau explique difficilement l’état d’esprit des marathoniens, disant tout simplement qu’il faut compléter au moins une épreuve de 42 km pour comprendre. «Oui, c’est difficile et ça prend beaucoup de discipline. Mais on réfléchit beaucoup pendant les entraînements et les course, en plus d’observer énormément. J’apprécie aussi beaucoup la fraternité entourant le monde des marathons», insiste-t-il.
Ces nombreuses courses lui ont fait voir du pays aux quatre coins de l’Amérique du Nord, mais il a aussi vécu de belles expériences. En tête de liste, il se rappelle le Marathon de Boston, qui célébrait son 100e anniversaire en 1996. «Il n’y avait jamais eu autant de participants que les 38 000 coureurs présents à la ligne de départ. J’y étais et c’était extraordinaire, même si tous les coureurs ont pris 32 minutes pour simplement franchir la ligne de départ!», se remémore-t-il.
Selon M. Véronneau, les Catholiques veulent voir le pape une fois dans leur vie, mais lui, il devait mordicus courir à ce prestigieux marathon. Edmond Véronneau a finalement trois marathons de Boston complétés dans les mollets.
En montagne, il cite en exemple un marathon en altitude au Colorado, en 2004, qui consiste à gravir une pente de 6 800 à 14 000 pieds d’altitude avant de la redescendre!
Plus près de chez nous, il vante timidement ses sept victoires dans sa catégorie au marathon sur route de Sugarloaf, chaque printemps.
Gageons qu’on n’a pas fini d’entendre parler de cet athlète hors de l’ordinaire.