Charles Vaillancourt n’a pas oublié d’où il vient
FOOTBALL. Le Coaticookois d’origine Charles Vaillancourt a posé un geste qui l’honore, il y a quelques jours, en se pointant au banquet de fin de saison de l’équipe de football du Summum de l’école secondaire La Frontalière. Invité par l’organisation du Summum à assister à son banquet de fin de saison, le porte-couleurs des Lions de la Colombie-Britannique, estime qu’il ne pouvait pas refuser une telle invitation. «C’est ici à l’école que tout a commencé pour moi, s’empresse de signifier le footballeur de 6p5 au gabarit de 320 livres. C’est ici que j’ai eu la piqûre du football.» Charles Vaillancourt était en secondaire II seulement lorsque des représentants du Vert & Or sont venus à La Frontalière pour véhiculer l’intérêt à pratiquer ce sport. L’année suivante, le Summum était lancé et Charles fut alors en mesure de découvrir peu à peu les rudiments du football. Et puisqu’il a le physique de l’emploi, il n’a pas tardé à faire ses preuves et à attirer l’attention des institutions collégiales. Il va sans dire que la visite de Charles Vaillancourt a résolument piqué la curiosité des porte-couleurs du Summum, lesquels ont connu une éclatante saison. «Ça m’a fait chaud au cœur de voir qu’on ait pensé à moi pour remettre le trophée du joueur par excellence», dit-il. Celui-ci en a évidemment profité pour parler de l’importance de l’esprit d’équipe et des liens solides qui doivent unir des coéquipiers. Charles Vaillancourt a également eu de bons mots pour Yanick Roberge, cet enseignant de La Frontalière qui a lancé le programme de football au milieu des années 2000. «C’est vraiment Yanick qui m’a transmis le goût de jouer au football, de poursuivre l’athlète format géant. Je suis convaincu que le programme de football a permis de raccrocher des jeunes à l’école.» Bonne organisation Invité à commenter sa dernière saison dans l’uniforme des Lions de la Colombie-Britannique, Charles Vaillancourt croit que l’équipe misait sur de bons éléments pour espérer aller loin. «Pour ma part, je n’étais pas considéré comme un partant au début de l’année, mais j’ai eu plus de terrain par la suite. Malheureusement, j’ai été blessé à un poignet et j’ai dû manquer quelques parties. Au moins, je suis parvenu à regagner ma confiance en disputant les deux derniers duels de l’équipe», de confier celui qui en était à sa seconde saison en 2017. En tout, cette année, Charles Vaillancourt a été désigné pour entreprendre sept parties dans le calendrier des Lions. Et il souhaite ardemment être en mesure d’en disputer encore davantage l’an prochain. Âgé de 25 ans seulement, il a tout l’avenir devant lui. Par Christian Caron