COATICOOK. Il semblerait, à la lecture de l’entrevue donnée à Monsieur Joël Larouche , que celui-ci entretiendrait des craintes concernant la réalisation du projet de la Belding Corticelli. Tout d’abord vous avouer que le sauvetage de ce bâtiment teinté d’histoire est un peu de ma faute. En effet, chaque fois que je passais devant cet édifice ouvert à tous vents, squatté à l’occasion et vandalisé à qui mieux mieux, je me disais que si aucune intervention n’était tentée, il ne resterait que ruines d’ici une couple d’années. Étant amateur de voitures anciennes et d’architecture, le hasard a fait que j’ai assisté à une rencontre d’amateurs de voitures européennes à Montréal, au Château St-Ambroise, édifice dix fois plus gros que la Belding et superbement restauré. Devant mon admiration, on me fit remarquer que le propriétaire de l’édifice était assis non loin. J’ai donc demandé à le rencontrer, tout d’abord pour le féliciter d’avoir sauvé ce bâtiment, et d’en avoir gardé les éléments structuraux en évidence. Puis je l’ai informé que dans mon coin de pays, il y avait un bâtiment qui demandait des soins importants, et qui méritait un meilleur sort. Je lui ai dit que cela pourrait l’intéresser. C’était le 7 septembre 2013. Quelques semaines plus tard, il s’en portait acquéreur. Et c’est là que je devins nerveux. Car il y avait des millions à investir pour le remettre en état. Alors, quand je lis que le projet lui a été offert sur un plateau d’argent, cela m’horripile au plus haut point. Où étaient ces gens depuis dix ans que le bâtiment était abandonné? Pourquoi ne se sont-ils pas servis dans le fameux plateau d’argent? La pancarte «À vendre» n’était-elle pas assez grosse? Il aura fallu qu’un visionnaire et un amant d’architecture industrielle, doté d’une générosité sans borne, tombe en amour avec le lieu, sans même savoir ce qu’il en adviendrait. Il a même eu la délicatesse de demander quels étaient les besoins de la région avant d’amorcer le projet tant souhaité. De plus, ma fierté était sans égale quand j’ai vu les premiers travailleurs de la région, oui, de la région contrairement à ce que l’on pourrait penser, s’affairer à différents travaux afin de sauver le bâtiment, qui n’avait vraiment pas plus d’une année de vie tant il avait besoin de soins. Je n’ai pas les noms devant moi, mais je pense à Michel Grégoire et son équipe, venus refaire des murs de briques, Sylvain Roy de NSR qui a fait l’installation des nombreuses fenêtres, Martineau Électrique de Compton, Location Coaticook, Léon Jacques pour les conteneurs et j’en oublie encore plus. Et que dire des fournisseurs locaux de toutes sortes dont les ventes ont augmenté (juste à penser aux plus de 200 fenêtres achetées à la COOP locale) et à ces jeunes entrepreneurs en toiture, à qui on a donné confiance pour tout refaire et dont le commerce a pris de l’expansion et qui obtiennent grâce à lui, des contrats jusqu’à Montréal. Alors, quand j’ai entendu M. Larouche, affirmer que depuis 5 ans à la Belding Corticelli, zéro emploi, je regrette, mais il lui faudra revoir ses sources. Même que la directrice des ventes, Tanya Kaeslin, est de la région, et ses parents habitent toujours à Coaticook. En résumé, je crois qu’il serait beaucoup plus intéressant de travailler en collaboration au lieu de se diviser. Je pense que de l’eau au moulin, il y en a pour tous. Personnellement, les touristes se doivent d’avoir plusieurs options. Ce projet répondra à certains, comme d’autres préféreront un gîte ou un motel, ou un camping. Pour vous dire que j’ai été témoin, quotidiennement depuis tout près de 5 ans, de toutes les étapes du projet. Et que je serai toujours prêt à le défendre. Et croyez-moi, je n’en veux absolument à personne. J’aimerais seulement que l’on apprécie le travail accompli jusqu’ici. Je ne puis que lui souhaiter, ainsi qu’à tous les propriétaires de gîtes, motels ou autres,du succès pour les années à venir. Michel Jodoin, Compton
Un citoyen s’exprime sur la Belding Corticelli
Par Vincent Cliche

Je suis entièrement d’accord avec ce propos. La critique est tellement facile !
Merci a vous Mr Jodoin il est temps de remettre les pedule a l’heure et de dire les vrai affaire félicitation de votre intervention chaque promoteur a droit a sa réussite bravo
Je te remercie beaucoup Michel Jodoin pour cette belle lettre au prometteur et d’avoir prie position, car c’est difficile d’investir dans une petite communauté quand des gents y ont investi beaucoup d’argent alors la peur les envahisses et tous de suite faut monter au barricades, et si un prometteur venais acheter un beau terrain et construirais un très beau gros motel deux étages avec pissine petit bar et de bon service, alors sa serais la désolation. en passant très belle place pour ceux qui sont intéressé le terrain près de la coop funéraire. Ha Ha
Wow! je croyais déjà à ce projet mais avec ce texte vous lui rendez grâce amplement! Le nouveau concept m’intéresse beaucoup car il pourrait vraiment répondre à un de mes besoins. Je suis ce projet de prêt et je lui souhaite un franc succès!
Josée
Wow!! Super! Enfin lenvers de la medaille!! Vous avez totalement raison … Des offres pour tout les gouts cest ca une bonne diversite de la region qui va attire le maximum de visiteurs .. Mercii M. Jodoin davoir pris paroles.
Marie-Claude Denis
Félicitations… et bravo pour votre ténacité ainsi que l’amour de votre région
Monsieur Jodoin,
Quelques rectifications.
1. ce n’est pas 1 personne qui s’expriment mais 20 entreprises d’ici créant plusieurs dizaine d’emplois qui s’expriment.
2. les entreprise d’hébergement de la région de Coaticook sont FAVORABLES à un projet d’hôtel dans la Belding, nous sommes seulement contre un hôtel commercial de masse déguisé dans du résidentiel.
3. ce n’est pas un concours de mérite architectural, j’ai moi-même une maitrise en architecture et plusieurs projets visionnaires à mon actif.
4. les hôtels et auberges d’ici investissent eux aussi et engagent eux aussi des gens d’ici pour leurs travaux, ce n’est pas le débat.
5. ce qui est enjeux c’est une saine concurrence équitable pour tous. Oui à la concurrence, non à la concurrence inéquitable. En accordant la faveur de pouvoir opérer une activité commerciale de plusieurs dizaines d’unités dans du résidentiel, la Ville de Coaticook accorde un avantage économique et concurrentiel important au promoteur. C’est cela que nous dénonçons.
6. de plus en plus de villes en Amérique du Nord, réagissent actuellement pour limiter les dégâts causés par l’hôtellerie commerciale opérée massivement dans du résidentiel. NewYork, San Francisco, Vancouver, Victoria, Toronto, Montréal (arrondissement Ville Marie et Plateau) imposent des balises.
Coaticook fait le contraire ??!!? on fait sauter les balises !!!
7. si le promoteur veut faire de l’hôtellerie, il n’a qu’à faire un immeuble commercial, on appelle ça un hôtel et il a déjà le droit de zonage pour le faire.
Il faut des balises pour assurer une concurrence saine et équitable pour les entreprises déjà existantes.
Monsieur Larouche, je n’ai pas l’habitude de tenter de régler des comptes via les journaux. J’ai beaucoup à faire, et tout ce que je fais, j’essaie de le faire de la façon la plus positive et inclusive possible, surtout via le bénévolat dans cette communauté de Compton qui m’a si bien accueilli il y a de cela 14 ans. Si j’écris aujourd’hui, c’est que l’on vient de me faire remarquer que vous vous adressiez personnellement à moi. J’aimerais bien que vous relisiez ce que j’ai écrit, etce que vous avez écrit précédemment, et que vous réécoutiez l’entrevue de 11 minutes qui vous a été accordée à la station CIGN ( chanceux va, je n’ai pas eu droit à cet égard). Vous remarquerez alors que je n’ai fait que corriger le tir concernant vos propos à l’effet que le site avait été donné sur un plateau d’argent
( méchant cadeau quand on sait qu’il en aura coûté plus de deux millions juste pour le sauver, avant même de le transformer). Lors de l’entrevue, vous avez dit, textuellement si ma mémoire est bonne: »Ces gens là, depuis 5 ans, c’est zéro job! » Encore une fois, j’ai dû remettre tout simplement les pendules à l’heure.
Pour votre point 1, je doute fort que 20 personnes se soient levées un bon matin en décidant d’écrire dans un journal. Il a bien fallu qu’il y en ai un qui fasse le tour et qui alarme tout le monde. Et on sait que bien souvent, certains n’ont pas le choix d’adhérer, afin d’être bien vu des autres. Mais ce n’est peut-être pas le cas ici. En ce qui me concerne, je ne suis en mission pour personne. J’ai décidé par moi-même de prendre la plume ( ou plutôt le clavier) pour rectifier certains faits qui ne correspondaient pas du tout à ce que j’avais vécu et dont j’avais été témoin depuis 5 ans.
Votre Point 2: Je n’ai pas parlé du modèle d’affaires. Je laisse le soin à plus instruits que moi de vous répondre si vous avez des questionnements.
Votre Point 3: Qui a parlé de concours? Mais je profite de l’occasion pour vous féliciter pour votre Maîtrise.
Pour ma part, je maîtrise assez bien mes nerfs, et peut-être qu’avec le temps, vous réussirez aussi.
Votre Point 4: Je n’ai jamais dit que les hôteliers d’ici n’engageaient pas ici ou n’investissaient pas ici. Ce sont vos propres paroles dans la bande audio de CIGN. Et si ce n’est pas le débat, pourquoi en avez-vous fait mention vous-même?
Point 5, 6 et 7: Voir le point 2.
Finalement, je vous invite encore une fois à ouvrir les bras au lieu de serrer les poings. L’ensemble de la communauté y gagnera et vous aussi. Pour ma part, lorsque je parlerai d’hébergement à Coaticook, je ne parlerai pas seulement de la Belding, mais plutôt de la diversité dans le choix offert dans la région, sans oublier votre type d’hébergement que je trouve très original, la Yourte. J’espère seulement que les populations nomades d’Asie centrale ne vous accuseront pas d’appropriation culturelle pour autant…. ( C’t’une joke! Pas besoin de m’écrire à nouveau!).
Une dernière chose, vous parlez de concurrence saine et équitable. Mais qui de nous deux a eu droit à la première page du journal et à une entrevue radio? Moi j’ai été relégué à la dernière page du journal et ce, trois semaines après les faits. Et silence radio….
Dommage de perdre tant de temps à s’écrire. Les gens vont nous prendre pour des hurluberlus!
J’opterais plutôt pour partager un pichet à la Microbrasserie de Coaticook et voir ce qui pourrait
être fait pour améliorer la vie de tous dans cette belle région.
Au plaisir!
Avec tout ça, je n’avais pas vu les textes des gens qui avaient compris le sens de mes propos, je vais donc profiter de l’occasion pour les remercier.
Et si jamais vous désirez absolument cher Joel avoir le dernier mot, je vous laisse toute la place, car je ne crois pas que j’aurai le temps de revenir, même si cela aura été quand même de bonne guerre.
Vous êtes quand même un bon combattant! Sans rancune aucune!
Michel Jodoin