Ottawa s’entend avec Higgs et Houston sur un projet modifié de boucle de l’Atlantique

OTTAWA — La Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick réduisent leurs projets de réseau électrique de la boucle de l’Atlantique pour étendre une seule connexion existante entre leurs deux provinces.

Ce qu’ils appellent maintenant une «boucle de l’Atlantique modifiée» fait partie d’une déclaration politique commune convenue lundi à Ottawa, lors d’une réunion entre le ministre fédéral de l’Énergie, Jonathan Wilkinson, et les premiers ministres de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick.

Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, a indiqué que le plus petit projet coûterait entre 1 et 2 milliards $ et pourrait être terminé d’ici 2029.

Dans la déclaration de politique commune, les deux provinces et le gouvernement fédéral conviennent de coopérer à la planification afin que la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick éliminent l’énergie du charbon de leurs réseaux électriques d’ici à 2030 et que leur réseau soit entièrement exempt d’émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035.

La semaine dernière, la Nouvelle-Écosse a renoncé à l’idée de construire de nouvelles connexions électriques avec le Nouveau-Brunswick et le Québec, se retirant ainsi du projet de la boucle de l’Atlantique. Elle a invoqué la hausse des coûts et le manque d’engagement du Québec à partager davantage d’électricité.

La boucle de l’Atlantique visait à construire de nouvelles liaisons électriques pour partager l’énergie hydroélectrique du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador.