L’Ontario songe à déclarer l’éclosion de variole simienne terminée
TORONTO — L’Ontario «étudie activement» la possibilité de déclarer officiellement terminée l’éclosion de variole simienne dans la province.
Le médecin-hygiéniste en chef de l’Ontario, le Dr Kieran Moore, a affirmé en entrevue qu’il n’y avait pas eu d’augmentation significative du nombre de cas au cours des dernières semaines, seulement quelques infections ici et là. Le mois dernier, il avait indiqué que le nombre de cas actifs dans la province avait atteint son point culminant à la mi-juillet.
Le Dr Moore se concentre maintenant sur l’étude des périodes d’incubation — qui sont généralement de sept à 14 jours, mais peuvent aller jusqu’à 21 jours — pour déterminer si le niveau de risque demeure faible.
Pendant ce temps, les établissements de santé de l’Ontario ont commencé à déployer les deuxièmes doses du vaccin contre la variole simienne pour les personnes jugées à haut risque de contracter cette maladie.
Selon le dernier bilan de Santé publique Ontario, en date du 4 octobre, il y a eu 674 cas confirmés dans la province, la plupart à Toronto.
La variole simienne se transmet lorsqu’une personne a un contact physique rapproché avec les lésions, les vêtements ou les draps d’une personne infectée. Ses symptômes peuvent inclure une éruption cutanée, des ganglions lymphatiques enflés et de la fièvre.
Santé publique Ontario a souligné que la plupart des cas concernaient des hommes qui ont eu des contacts intimes avec d’autres hommes, mais précise que n’importe qui peut en théorie contracter la maladie.
La variole simienne provient de la même famille de virus qui causent la variole, que l’Organisation mondiale de la santé a déclarée éradiquée dans le monde en 1980. Les vaccins contre la variole se sont avérés efficaces pour combattre le virus de la variole simienne.