Joly condamne les gestes de la police israélienne aux funérailles d’une journaliste

OTTAWA — La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a condamné lundi les actions de la police israélienne, qui a poussé et frappé des personnes présentes aux funérailles d’une journaliste d’Al Jazeera tuée pendant qu’elle travaillait en Cisjordanie.

Mme Joly a affirmé que les gestes des policiers israéliens, dont certains membres de la cavalerie, à l’endroit de la famille et des proches de Shireen Abu Akleh, une journaliste américano-palestinienne d’expérience, étaient inacceptables.

Elle a ajouté que la lumière doit être faite sur l’assassinat de la journaliste, qui a été abattue pendant qu’elle couvrait un raid militaire israélien à Jenin, en Cisjordanie, la semaine dernière.

Des témoins ont rapporté que la journaliste a été tuée d’une balle provenant de l’armée israélienne, qui répond que le point d’origine de la balle n’est pas encore connu avec certitude.

Des vidéos captées aux funérailles montrent que des policiers ont foncé avec leurs matraques vers la foule et les porteurs de cercueil. À un certain moment, le cercueil a failli être échappé.

Dans un communiqué diffusé samedi, la police israélienne a annoncé que son commissaire avait ouvert une enquête sur le travail des agents lors des funérailles. Selon le corps policier, des émeutiers auraient tenté de saboter le cortège et de blesser des agents.

La porte-parole du NPD pour les Affaires étrangères, Heather McPherson, a affirmé que la conduite de la police israélienne lors des funérailles était odieuse et elle a demandé une enquête internationale indépendante sur la mort de la journaliste.