Une première récolte pour les jardins du Croquarium
WATERVILLE. Avec ses jardins pédagogiques, l’organisme Croquarium a initié plusieurs enfants non seulement à la culture maraîchère, mais aussi à la culture entrepreneuriale.
Au cours de l’été, une centaine de jeunes du Camp Val-Estrie ont pris part aux activités de culture des jardins. On y a identifié des fleurs, herbes, plantes et bestioles, en plus de récolter les légumes. Ces derniers ont ensuite été remis au cuisinier de l’endroit pour qu’il les transforme en petits plats.
Des ados ont quant à eux saisi l’occasion du jardin pour faire une excursion bien concrète dans le monde de l’entrepreneuriat. Ils ont développé des compétences en relations publiques, en ventes et acquit des connaissances sur la création d’une entreprise. Florence Dupont fait partie de ces jeunes qui ont participé à cette première expérience. «On a eu de bonnes récoltes, malgré le fait que certains de nos légumes aient été dévorés par des bestioles. J’ai également aimé participer au marché. J’ai appris qu’il fallait passer par-dessus sa gêne pour parler aux clients.»
Selon la directrice de l’organisme Croquarium, l’expérience des jardins pédagogiques a été couronnée de succès. «Ç’a été une magnifique première année, indique Martine David. Juste à voir le sourire de nos jeunes lorsqu’ils étaient au jardin, ça voulait tout dire. On espère bonifier l’expérience dès l’an prochain.»
Parlant de bonification, le conseil d’administration du regroupement souhaite offrir un troisième jardin dès l’an prochain, celui-ci pour les résidants de Waterville. «Il va falloir un peu d’imagination, car l’espace est présentement vacant, mais je crois que nous avons tous les outils pour y arriver, note Mme David. Ça fait longtemps que la communauté le demande. On espère que ça devienne un lieu d’échanges et d’apprentissages, où on pourrait dispenser des ateliers de cuisine ou de transformation collective.»
La Fête des récoltes, qui s’est tenue le 28 septembre dernier, a également fait place à l’assemblée générale annuelle de Croquarium. Les douze derniers mois ont été synonyme de changements pour l’organisme. D’abord, on a adopté l’appellation Croquarium pour remplacer le nom d’origine, qui était Jeunes pousses. «Il a aussi fallu travailler très fort sur la révision de notre modèle d’affaires, estime la directrice générale. Nous recevons de moins en moins de sous du gouvernement, alors il faut renouveler nos façons de faire pour aller chercher de nouvelles subventions.»