Un voyage musical signé Alejandra Ribera

La chanteuse Alejandra Ribera proposera un voyage musical lors de son passage au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, ce soir (8 février).

Le simple fait qu’elle pousse la note en trois langues, soit le français, l’anglais et l’espagnol, est assez pour en dépayser plus d’un.

Née au Canada d’un père Argentin et d’une mère Écossaise, Alejandra prend la route pour le pays natal de son paternel à l’âge de deux ans. «Nous nous y sommes installés, mais en 1985, un tremblement de terre a détruit notre maison à Mendoza et mes parents ont décidé de revenir à Toronto. En moins d’un an, j’avais perdu mon espagnol. Parfois, je pense que ç’a eu un grand effet sur moi. On dirait que j’écris toujours à propos d’un désir ardent pour ce quelque chose dont je me souviens à peine, ce quelque chose qu’il faut décrire en termes mythologiques parce que sa nature même en fait le souvenir d’un souvenir», raconte l’auteure-compositeure-interprète sur son site officiel.

Pour la réalisation de son premier disque, Ribera fait confiance à Jean Massicotte. Cette collaboration incite l’artiste à déménager à Montréal où elle a depuis joué avec Yves Desrosiers, Bïa, et chanté avec Arthur H.

Qu’attend l’avenir pour Alejandra? «Je tire ma plus grande joie à chanter, point à la ligne. Peu importe où cela me mène, je m’y sens toujours chez moi. Si je peux continuer comme ça pour toujours, je pourrai me considérer une femme très chanceuse.»

Le spectacle coup de cœur de la direction du Pavillon débutera à 20 h.

Le prochain rendez-vous musical de la petite salle des grandes occasions sera celui de Daniel Lavoie, qui sera présenté le 15 février prochain.