Un premier roman pour Claire Langlois

Claire Langlois a toujours aimé l’art de la plume. Cette passion a mené la septuagénaire de Martinville à écrire un premier roman intitulé «Théo».

Ce dernier raconte la vie, quelque peu romancée avoue l’auteure, de ses grands-parents. «Je me rappelle de certains événements comme si c’était hier. Par exemple, lorsque ma grand-mère est décédée, on a appelé le curé en premier, et non le médecin. Dans ce temps-là, c’était la religion qui menait.»

Outre la mort, l’écrivaine aborde différentes thématiques, comme le suicide, l’abus, la vieillesse et les petites maladies qui y sont rattachées. «À certains moments, c’est assez "rock’n’roll", note Claire Langlois. Mais, j’aime le voir comme un hymne à la vie. La plupart des passages sont très positifs.»

Le goût de l’écriture, Mme Langlois le partage depuis l’âge de 12 ans. À l’école, elle se souvient qu’une certaine Clémence Desrochers. «Elle m’a inspirée. Elle avait la plume facile. En quelques minutes, elle pouvait écrire une page, alors que je n’arrivais qu’à un seul paragraphe.»

La Martinvilloise a laissé de côté son crayon pour fonder une famille. Aujourd’hui, elle est grand-mère 36 fois et s’occupe également de 27 arrière-petits-enfants.

En plus de ses talents d’écrivaine, Claire Langlois est la fondatrice du premier syndicat d’agricultrices au Québec. Elle a d’ailleurs lancé son livre «Théo» lors du 25e anniversaire de la Fédération des agricultrices du Québec, en octobre dernier.

Le bouquin de l’auteure a déjà trouvé preneur auprès d’une centaine de lecteurs. On parle même d’une seconde impression. «Je n’ai reçu que des commentaires positifs. Certains aiment bien les petits poèmes au début de chaque chapitre. D’autres disent que mon style ressemble à celui de Fred Pellerin.»

Les gens de la région peuvent se le procurer au coût de 25 $ à la pharmacie Uniprix de Coaticook.

Un lancement est aussi prévu en janvier prochain, du côté de la Bibliothèque Françoise-Maurice.