Un futur prêtre de Saint-Malo assiste à la canonisation du frère André

Un futur curé originaire de Saint-Malo a vécu un mois d’octobre particulièrement émouvant, en vivant notamment de près la canonisation du frère André à Rome.

Aujourd’hui âgé de 34 ans, Simon Roy est né à Saint-Malo, mais pratique actuellement dans deux paroisses de Windsor et Saint-François-Xavier-de-Brompton. Il demeure attaché à la région de Coaticook, même s’il l’a quitté au début du secondaire, car sa famille habite toujours au même endroit.

 

Le mois d’octobre restera à jamais gravé en sa mémoire, car il est devenu diacre transitoire le 1er octobre dernier, ce qui signifie qu’il accédera officiellement à la prêtrise vers le printemps prochain. C’est Mgr André Gaumond qui a célébré cette cérémonie en présence des parents de Simon Roy dans l’église Saint-Philippe-de-Windsor.

 

Deux semaines plus tard seulement, il assiste à la cérémonie de trois heures servant à canoniser le frère André, et ce, aux premières loges de la Place Saint-Pierre de Rome. Cinq autres personnes de nationalités différentes ont aussi accédé au rang de saint de l’Église catholique lors d’une messe présidé par le Pape Benoît XVI. Les photos dans notre diaporama, prise par Simon Roy, témoigne de cette proximité exceptionnelle, surtout pour une place publique remplie à pleine capacité.

 

Simon Roy est demeuré à Rome du 16 au 22 octobre pour accompagner une délégation d’environ 1000 personnes en provenance de l’Oratoire Saint-Joseph. «C’était également important pour moi d’y être car le frère André représente beaucoup pour moi. Bien au-delà de ses miracles, il avait une foi immense envers Dieu même s’il n’avait pas la santé, ni la fortune et ni d’instruction», de dire M. Roy.

 

Il faut dire que ce dernier a appris à le connaître à titre de guide à l’Oratoire Saint-Joseph pendant six ans. «Je me préparais beaucoup pour mieux le présenter à tous les groupes d’âge. Il était très impressionnant pour un homme fragile, lui qui rencontrait en moyenne 400 personnes par jour, qui souhaitaient le rencontrer ou se faire guérir. Moi, je ne serais pas capable de faire cela», lance-t-il avec admiration à l’égard de sa source d’inspiration.

 

Dans le même souffle, il rappelle que le frère André a été important pour des milliers de personnes et même au-delà des frontières. À son décès en 1937 à l’âge de 73 ans, par exemple, un million de visiteurs sont venus le voir pendant une semaine pendant qu’il y avait 300 000 personnes qui vivaient sur l’île de Montréal!

 

Plus récemment, le 30 octobre dernier, Simon Roy était responsable d’environ 500 ministres de la communion à l’occasion de la grande messe célébrée en l’honneur du frère André au Stage olympique de Montréal.

 

Simon Roy possède un parcours peu commun, lui qui a aussi été moine pendant huit ans en France et en Lituanie au sein de la communauté Saint-Jean. Il était alors âgé de 23 à 31 ans au début des années 2000. Il y enseignait notamment la philosophie, le catéchisme et s’occupait des enfants de la rue.

 

Simon Roy a confirmé sa vocation à 17 ans lors d’un stage en Afrique du Sud, au moment où il étudiait au Collège du Mont-Sainte-Anne, à Sherbrooke.

Des images de son voyage à Rome