Un comptoir pour les dents sucrées

BONBONS. Il y a du nouveau sur les tablettes du magasin général du Lieu historique Louis-S.-Saint-Laurent de Compton. Depuis le début de la saison estivale, on y propose un coin confiserie pour tous ceux qui ont la dent sucrée.

Autrefois, dans les magasins généraux de la province, on pouvait se procurer les fameux «bonbons à la cenne». Ce sont ceux-là qu’on retrouve dorénavant à Compton, faisant revivre un brin de nostalgie à ceux qui les dégustent. «À notre magasin général, il n’y avait que trois choses que nous ne vendions pas: des armes à feu, de l’alcool et des viandes. Alors, c’est certain qu’on a déjà vendu des bonbons. On peut dire qu’ils effectuent un retour», souligne le directeur général des Compagnons du site historique, François Drouin.

L’idée de faire revenir les bonbons sur les tablettes du magasin général origine d’il y a quelques années déjà. «À l’époque, on avait ouvert le magasin général pour un Marché de Noël. On avait dégarni nos tablettes pour y proposer des produits de la région. L’endroit retrouvait sa vocation d’antan. C’était quelque chose qui ravissait les visiteurs et on a voulu ramener ce volet», explique M. Drouin.

Parmi les items les plus populaires de la confiserie, notons les petites boules noires à l’anis, les p’tits caramels et les vers en gelée.

L’initiative pourrait ouvrir la porte à la vente d’autres produits. «Ils seraient tous liés à l’identité du Lieu historique, rappelle cependant François Drouin. On peut penser à des petites ardoises pour les enfants et des bottillons à l’ancienne, qui reviennent d’ailleurs à la mode. C’est vers cela qu’on s’enligne. On veut rendre l’endroit plus familial.»

À titre informatif, Jean-Baptiste Moïse Saint-Laurent, le père de Louis Saint-Laurent, a été le premier à opérer le magasin général, à la fin du 19e siècle. Le fils de Jean-Baptiste, Maurice, et son propre fils, Maurice, ont tour à tour été derrière le comptoir, jusqu’à sa fermeture en 1969.