Un champion de la Coupe Stanley comme porte-parole

Pour propager la bonne nouvelle du Relais pour la vie de Coaticook, l’événement pourra compter sur le hockeyeur Pascal Rhéaume, qui a déjà soulevé le trophée le plus prestigieux du hockey professionnel en 2003.

L’ancien porte-couleur des Devils du New Jersey n’a pas hésité une seconde avant d’accepter l’invitation du Relais. «Comment dire non à une bonne cause, s’est-il exclamé lors d’une récente entrevue avec Le Progrès. J’ai la chance de ne pas être touché par la maladie, de près ou de loin. Je veux quand même apporter mon aide à la recherche contre cette terrible maladie. Comme ça, si un jour une personne près de moi combat le cancer, je serai doublement fier d’avoir participé à un événement pour enrayer sa maladie.»

Pour faire sa part, Pascal Rhéaume bâtira une équipe d’une dizaine de personnes afin de participer à l’événement du 1er juin prochain, au parc Laurence. Son implication ne s’arrête cependant pas là. En plus de promouvoir le Relais pour la vie de Coaticook, il organisera un tournoi de hockey pour Leucan Estrie, au Complexe sportif Thibault GM de Sherbrooke, duquel il est actionnaire. «J’essaie de m’impliquer le plus possible au sein des communautés qui m’accueillent. Je le fais pour Sherbrooke. Et je le fais aussi pour Coaticook, puisque j’ai joué pour le Dynamik la saison dernière.»

Le hockey dans le sang

Pascal Rhéaume a côtoyé les grands du hockey tout au long de sa carrière dans les ligues professionnelles. En plus d’un passage victorieux chez les Devils, il a également fait partie de l’alignement des Blues de St.Louis, des Blackhawks de Chicago, des Trashers d’Atlanta, des Rangers de New York et des Coyotes de Phoenix.

«Le hockey, j’ai ça dans le sang. Et ce n’est pas parce que ma carrière de joueur chez les pros est terminée que je vais m’éloigner du sport.»

Au contraire, l’an dernier, il a été assistant-entraîneur pour les Voltigeurs de Drummondville avant d’offrir ses services pour le même poste, chez le Phoenix de Sherbrooke.

Père d’un garçon de 10 ans et de deux filles de 13 et 16 ans, Rhéaume suit également à la trace les progrès de sa famille sur la glace.

Après avoir gagné la Coupe Stanley, le sportif a-t-il toujours des rêves? «C’est certain, dit-il, un sourire dans la voix. Mon but ultime serait de devenir entraîneur dans la Ligue nationale de hockey. Je pense bien que c’est possible, car j’essaie de m’impliquer un peu partout. J’ai de l’expérience en tant que joueur, mais là, je travaille à aller en chercher derrière le banc. J’avoue que c’est un long parcours, mais je ne m’arrêterai pas», raconte celui qui a déjà refusé une offre de la Ligue américaine pour un poste du genre, pour des raisons familiales.