Un artiste à l’affût de détails urbains
EXPOSITION. Le modus operandi d’Erik Beck est simple. Il désire trouver des détails urbains souvent cachés et les montrer sous forme de tableaux.
Ainsi, l’artiste, qui expose ses plus beaux tableaux au Musée Beaulne, s’intéresse à la phénoménologie du hasard et de l’erreur en photographie. Il se concentre aussi sur la création d’assemblages polyptiques où il tente de dégager un nouveau dialogue sémantique, une nouvelle facture graphique qui émanerait des jumelages aléatoires. Pour l’exposition «Polyptyques», il a décidé de mettre en valeur deux séries de diptyques et de triptyques.
Il exploite la quasi absence des limitations du numérique en cartographiant minutieusement chaque sujet qui l’interpelle, façonnant ainsi une banque d’images exhaustive dans laquelle il puise sans cesse pour fabriquer ses œuvres.
Après une enfance où sa créativité s’exprime par le biais de la musique, Erik Beck poursuit ses études universitaires à l’Université Concordia en photographie et en sculpture. Actif en cinéma et en radio, il deviendra tour à tour compositeur, acteur et régisseur et signera plusieurs installations sonores et performances.
Avant d’atterrir au Musée Beaulne, Beck a fait l’objet de plusieurs expositions solos et a participé à des expositions de groupe à New York, San Francisco, Berlin, Montréal et Sherbrooke. Il est aussi l’un des fondateurs du groupe Mouvement art mobile.
L’exposition «Polyptyques» est présentée jusqu’au 24 janvier prochain.