Soirée de contes au Pavillon des arts de Coaticook
Pour une deuxième année consécutive, les professeurs de français de 3e secondaire de l’école La Frontalière de Coaticook organisent une soirée de contes pour marquer le début de la semaine de la Francophonie.
Comme l’explique François Roy, un des enseignants à l’origine de cette initiative, ce spectacle de contes se veut une contribution de La Frontalière aux milliers d’activités grâce auxquelles plus de 170 millions de personnes auront la chance d’exprimer leur fierté de parler français partout dans le monde du 16 au 23 mars. «Nous avons tellement eu une bonne réponse l’année dernière que nous avons convenu de répéter l’expérience cette année», indique François Roy en précisant que cette soirée de contes s’inscrit dans le cadre de la deuxième étape du cours de français (secondaire III).
Toutes les personnes attirées par la magie du conte sont conviées à cette soirée qui aura lieu le vendredi 16 mars à 19 h 30 au Pavillon des arts.
C’est au Musée Beaulne que s’est déroulée la première édition de cet événement, mais on a vite réalisé que l’endroit n’était pas suffisamment grand pour accueillir tout ce beau monde. Plus d’une centaine de personnes, jeunes et moins jeunes, avaient effectivement envahi le Musée Beaulne à cette occasion, d’où l’idée de tenir cette seconde édition au Pavillon des arts qui offre plus d’espace.
Huit conteurs défileront sur scène à cette occasion. Lyne Provençal, enseigante d’anglais à La Frontalière, Marc-André Caron, un conteur faisant partie de la relève et Jean Camden, un acteur chevronné de la troupe de théâtre «Les Scéneux du Pavillon» sont trois des conteurs qui ont accepté de collaborer à cette soirée.
Par ailleurs, quatre élèves de 3e secondaire auront également la chance d’offrir un conte. Il s’agit d’élèves qui ont préalablement été sélectionnés à la suite de leur excellente prestation en classe. Jérémie Rivard-Charland, Alexandra Quirion, Marie-Éve Barrette et Marie-Pier Cloutier sont déjà frébriles à l’idée de vous raconter leur conte à leur façon.
François Roy estime que le conte constitue une façon d’inculquer de bonnes notions de la langue française tout en y incorporant l’aspect divertissement. Et les conteurs peuvent se laisser aller à leur imagination. «Un conte, ce n’est pas une récitation, il évolue d’une fois à l’autre selon l’humeur du conteur et selon l’ambiance qui transpire dans la salle», signale l’enseignant.
En organisant une telle activité hors des murs de l’école, François Roy croit que c’est là une bonne façon de «s’ouvrir sur le milieu». D’autant plus que le conte s’adresse aux gens de… 7 à 77 ans… «C’est aussi une belle opportunité aux jeunes d’acquérir une expérience de scène», ajoute Roy qui se réjouit de constater que le conte a gagné en popularité ces dernières années.
Les élèves
Alexandra Quirion profite de la semaine de relâche afin de peaufiner son conte. «Le conte me permet de me laisser aller à mon imagination. C’est palpitant de voir que l’on parvient à capter l’attention des jeunes», fait-elle valoir afin de justifier sa passion pour cette discipline artistique.
«Moi, renchérit Marie-Ève Barrette, je veux démontrer aux gens qu’il y a autre chose que le télévision et Internet dans la vie.» Très juste. Trop vrai! «Moi je trouve que le conte permet de s’évader dans un autre monde. C’est une belle manière d’apporter du bonheur aux gens, particulièrement les jeunes qui sont émerveillés par ce genre d’histoire», exprime pour sa part Marie-Pier Cloutier. «Le plaisir là-dedans, c’est de raconter des choses et laisser les gens l’interpréter à leur façon, qu’ils puissent eux mêmes choisir leurs images dans leurs têtes», mentionne Jérémie Rivard-Charland.