Sécurijour sécurité toujours
Il fait frais et venteux mais la météo ne perturbe pas l’attention des 175 élèves de 4e à la 6e années qui assistent aux ateliers extérieurs de Sécurijour. Aussi surprenant que cela puisse être, et même s’il est vendredi (3 juin), tous sont fascinés par les règles de sécurité que leurs enseignent policiers, ambulanciers et pompiers dans le magnifique Verger Ferland.
Préoccupé par le nombre important d’accidents, Louis-Charles Boisvert, coordonnateur de Sécurijour à Compton, explique «que généralement les blessures sont évitables». Selon les informations fournies sur le site Internet de la Progressive Agriculture Satefy Day Foundation (organisation américaine à l’origine de Sécurijour), après trois mois, la moitié des parents constatent un changement de comportement chez leur enfant. Ceux-ci affirment que leur jeune adopte une manière d’agir plus sécuritaire après avoir participé à un camp.
En tous, dix ateliers sont donnés (vélo, VTT, tondeuse, protection crème solaire, traumatisme crânien, électricité, RCR, extincteur, angle mort de camion). La plupart des thèmes possèdent une partie informative et une partie pratique. Par exemples, pendant la séance sur les traumatismes crâniens, les enfants doivent fabriquer un casque de protection à un œuf et tester l’efficacité de celui-ci tandis que la période sur les angles morts offre aux jeunes la possibilité de jouer une version de «cache-cache» très inusité.
Le programme américain touche 90 000 enfants en Amérique du Nord. Sécurijour forme entre 500 et 600 Québécois chaque année. Sécurijour de Compton en est à sa cinquième année et est le premier au Québec à offrir ce camp.
Par Josée Marie-Lise Robillard