Sandra Foucher concilie travail, famille… et études

Concilier travail et famille n’est pas toujours facile. Imaginez donc la situation lorsqu’on ajoute un troisième volet, celui des études. Pourtant, Sandra Foucher réussit à jongler ces trois sphères et espère mettre la main sur son diplôme d’études… secondaires d’ici la fin de l’année.

Âgée de 26 ans et mère d’un petit garçon d’à peine neuf mois, la Coaticookoise a bien voulu livrer son témoignage dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire (10 au 14 février).

Il y a sept ans, la jeune femme, alors adolescente, a mis un frein sur son parcours à l’école secondaire. Attirée par le monde du travail, elle décroche un emploi permanent à la Ferme Martinette, à titre de journalière. «À l’époque, je cherchais une certaine stabilité. Un poste à temps plein, c’est ce que ça me prenait pour l’avoir», explique-t-elle.

Quelques années plus tard, Sandra désire effectuer un retour aux études, question de décrocher son diplôme d’études secondaires. «Même si j’avais une certaine sécurité d’emploi, je me suis dit que s’il m’arrivait quelque chose, je n’avais plus ce qu’il fallait pour appliquer sur une job. Un secondaire 5, c’est la clé du marché du travail. Sans ça, tu ne vas pas bien loin.»

La principale intéressée dit ne pas l’avoir eu facile à son retour derrière les bancs d’école. «Ce n’est pas évident, surtout lorsque vient le temps de concilier ses études avec le travail et la famille. Heureusement, j’ai de l’aide de leur part. Mes patrons ont quatre enfants, donc, les études, c’est important pour eux. Je fais ça aussi pour mon petit garçon. Lorsqu’il sera à l’école, je serai en mesure de mieux l’aider dans ses devoirs.»

En pleine croissance, l’entreprise agroalimentaire où travaille Sandra pourrait dans un avenir rapproché créer de nouveaux emplois dans d’autres domaines. «Lorsque j’aurai mon diplôme, je pourrai peut-être appliquer pour un de ces postes. Je serai mieux outiller pour l’avenir.»

Le message de la persévérance scolaire, Sandra Foucher aimerait bien le crier haut et fort. «S’il y a des jeunes qui pensent à lâcher l’école, je leur dirais de ne pas le faire, de persévérer. Grâce à votre diplôme, une multitude de portes s’ouvriront pour vous. Vous serez mieux outillés pour affronter le marché du travail», conclut-elle.