Réjean Audet fait son chemin à Compostelle

Réjean Audet s’est offert tout un voyage en juin dernier. En compagnie de sa conjointe, ce Coaticookois a passé 27 journées sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, en France.

Pour M. Audet, cette excursion représente un vieux rêve qu’il entretenait depuis des années déjà. «Prendre part à Compostelle, c’était aussi pour moi l’occasion d’entreprendre une démarche spirituelle. Disons que lorsque tu marches pendant plusieurs heures par jour, tu as le temps de penser à bien des choses. Compostelle, c’était aussi, pour moi, l’occasion de me dépasser. Quand tu entreprends cette marche, tu n’as pas le choix d’avancer.»

Lors de son périple, Réjean Audet a fait de bien belles rencontres. «En chemin, on se joint à différents groupes de cultures différentes. Ce sont des rencontres uniques, car, le lendemain, on peut les perdre de vue en raison de leur différent rythme de marche.»

Bien que la randonnée soit spirituelle, il est arrivé quelques petits pépins à ces deux randonneurs. «C’est tout un défi. C’est une randonnée très physique. Il y a de grandes montées à escalader. Mais, le tout en vaut bien la chandelle en voyant les extraordinaires paysages qui s’offrent à nous.» «Ma conjointe s’est également fait prendre par des punaises de lit. Elle s’est faite piquée. Ç’a été une épreuve supplémentaire, mais nous sommes passés à travers.»

Le couple coaticookois n’a malheureusement pas tout parcouru le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, faute de temps. Ils sont partis de Le Puy-en-Velay, en France, pour s’arrêter quelque 500 kilomètres plus loin à Moissac. En fait, ils ont parcouru le tiers du trajet de plus de 1500 kilomètres. Ils ont bien l’intention d’y retourner dans quelques années pour le terminer. «C’est la tradition là-bas. Si tu ne termines pas le trajet, tu reviens où tu as arrêté la dernière fois. On va y retourner, c’est certain, mais peut-être pas l’an prochain. Ce sont des vacances plutôt difficiles. On va laisser passer un an ou deux pour ensuite s’y attaquer une fois de plus», conclut M. Audet.