Pour démarrer ses plants du bon pied

Ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir le pouce vert. Et quand on manque l’étape de la mise en pot, il est parfois décourageant de vouloir poursuivre son projet de potager.

À ceux qui se reconnaissent dans cette anecdote, on vous invite à découvrir le projet de Daniève Durocher et François Couture, deux étudiants en Gestion et exploitation d’une entreprise agricole.

Daniève et François sont les deux premiers élèves de ce programme à opter pour une spécialisation végétale, alors que leurs collègues se trouvent habituellement dans la branche agricole.

Dans le cadre d’un de leurs cours, offerts conjointement au Cégep de Sherbrooke et au CRIFA de Coaticook, ils ont mis sur pied une micro-entreprise de jardinières thématiques, une sorte de clé en main pour lancer efficacement ses cultures cet été.

Ces jardinières, qui sont en réalité des balconnières, seront disponibles en trois classes différentes: petit potager, sauce à spaghetti et aphrodisiaques.

La première catégorie comprendra quelques-uns des légumes les plus populaires, alors que la seconde se présentera sous forme d’épices. Quant à la catégorie aphrodisiaque, elle sera composée de différentes plantes à infusion possédant des vertus dites «amoureuses».

Et si vous avez un problème d’espace à domicile, sachez qu’il ne sera pas nécessaire de transplanter vos récoltes, lorsque celles-ci auront pris du volume. «Le légume ou l’épice pourra demeurer dans sa jardinière jusqu’à maturité. Il suffira d’enlever quelques plants. D’ailleurs, toutes les étapes de production seront inscrites dans un feuillet, pour ceux qui n’ont pas beaucoup de connaissances, et nous donnerons même une recette de sauce à spaghetti», expliquent Daniève et François.

Apôtres du développement durable, les deux jeunes entrepreneurs espèrent que leurs futurs clients conserveront les jardinières afin de les réutiliser la saison suivante. «Nos boîtes sont fabriquées par les élèves de l’école d’ébénisterie «Au Pont de bois», et nous avons choisi un modèle qui est suffisamment esthétique pour être conservé aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. On invite les gens à rentabiliser leur achat», ajoutent-ils.

Question de terminer leur projet en beauté, les deux étudiants espèrent vendre leurs 160 jardinières lors de la 16e Exposition horticole du CRIFA, les 9 et 10 avril prochain.