«Plus tard, j’aimerais être policier ou pompier»

L’activité, qui s’est déroulée du 4 au 8 juillet, en était à sa huitième année. L’un des organisateurs du rendez-vous estival, Jonathan Garceau, raconte que les jeunes participants ont vécu cinq journées remplies d’action.

«Ils ont tout appris sur les métiers d’urgence, lance-t-il fièrement. Ils étaient tous pour la plupart passionnés par ce qu’ils ont appris. Ça se voyait dans leurs yeux.»

Chez les policiers, les participants ont d’abord rendu visite aux gardiens de la paix à leur quartier général, au poste de la Sûreté du Québec de la MRC de Coaticook. Intervention radar, arrestations, mise de menottes et un atelier sur les armes ont aussi fait partie de leur quotidien. «Beaucoup ont été surpris d’apprendre que peu d’interventions policières nécessitaient l’utilisation d’une arme», précise M. Garceau.

Du côté des pompiers, on a appris à travailler avec les échelles, les lourds équipements ainsi que les boyaux, en plus de combattre quelques incendies contrôlés.  

Le Camp 911 n’est pas seulement utile pour aiguiller les jeunes vers une carrière chez ces corps de métiers. «On peut apprendre des choses qui pourraient nous servir dans la vie de tous les jours, croit l’organisateur. Avec les ambulanciers, on a appris des techniques de réanimation. C’est aussi arrivé qu’une jeune ait eu à utiliser un extincteur portatif alors que le sapin de Noël avait pris en feu dans son salon.»

 

Grande simulation

Comme chaque année, le Camp 911 s’est terminé par une grande simulation. Voilà un scénario bien ficelé par les différents corps de métiers. D’abord, un signalement a été fait à la Sûreté du Québec pour un vol de véhicule. Les malfaiteurs ont ensuite eu un «accident» et ont «foncé» dans le Centre communautaire de Waterville.

Le bâtiment s’est ensuite «enflammé». Les jeunes pompiers, ambulanciers et policiers ont dû secourir les blessés, procéder à des arrestations ainsi que contrôler une foule de jeunes enfants qui ont participé à la simulation. «C’était quelque chose de très intense à vivre pour eux», confirme Jonathan Garceau.

Des jeunes très satisfaits

Âgés de 12 à 16 ans, les participants du Camp 911 ont tous adoré leur expérience. Pour Alex Benoit, sa participation aux ateliers des sapeurs de la région restera longtemps gravée dans sa mémoire. «Ils ont fait un gros feu avec des branches et c’est nous qui l’avons éteint. C’était vraiment intense et on sentait la chaleur.»

Samuel Boucher, lui, a pratiquement confirmé son choix de carrière plus tard. «Je veux être policier, dit-il avec aplomb. C’est vraiment un métier qui me passionne. Le Camp [911] m’a permis d’en apprendre plus sur leur travail.»

Pour sa part, Frédéric Viens a fait preuve de courage pour monter dans la grande échelle du camion de pompier. «J’ai toujours aimé grimper dans les hauteurs, raconte celui qui n’a clairement pas le vertige. Ç’a été mon activité préférée et j’aimerais bien exercer ce métier plus tard.»