Plein la vue avec la Pommalbonne

La tour d’observation du Verger La Pommalbonne, à Compton, est un ajout des plus attrayants pour les amateurs de beaux diaporamas.

«Ça fait deux ou trois ans que je mijote ça», a affirmé Germain Lafond, propriétaire de la Pommalbonne. Le pomiculteur a ensuite exprimé le désir de créer des événements en début de saison, pendant la fleuraison, ainsi qu’à l’automne alors que le verger «est bourré de monde».

M. Lafond a également fait remarquer que «tout le monde se promène avec un appareil photo partout» et que sa tour d’observation offre une vue inédite sur la région aux amateurs de nature et de belles photographies. Le pomiculteur a toutefois expliqué qu’il n’y a rien de précis pour l’instant, mais que de fil en aiguille, les projets qui mettront en valeur sa tour et son verger se développeront.

La tour d’observation du Verger La Pommalbonne, qui mesure 20 mètres de hauteur, possède trois paliers et une passerelle sous laquelle traverse le mini-train. Plusieurs panneaux explicatifs informent les visiteurs sur la pomiculture et le verger en lui-même. Du troisième étage, il est possible de voir certaines régions de Sherbrooke, le Sanctuaire de Beauvoir et plusieurs monts, dont Owl’s Head et Canaan au Vermont. Une table de pique-nique au premier étage est mise à la disposition des gens.

Un verger engagé socialement

L’expérience de La Pommalbonne ne se limite pas qu’à la cueillette de pommes ou à l’achat de produits locaux. Sans conteste, le Verger propose plusieurs services gratuits, comme la mini-ferme et le mini-train, et offre plusieurs milliers de dollars à Moisson Estrie pour que cet organisme assure sa pérennité auprès des personnes dans le besoin. D’ailleurs, des contenants pour faire des dons se trouvent près de la caisse. L’argent est entièrement remis à Moisson Estrie qui, par ailleurs, complète parfois les besoins en dépannage alimentaire du Centre d’Action bénévole de Coaticook (CAB). De plus, le Verger fournit la totalité des pommes de la grosse cuisine collective des fêtes du CAB.

Par Josée Marie-Lise Robillard