Marie-Denise Pelletier chantera 30 années de succès au Pavillon des arts

COATICOOK. En toute simplicité, Marie-Denise Pelletier s’amène au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, ce samedi (18 mars). «Je m’en viens chanter dans l’oreille des gens», raconte l’artiste en parlant de l’intimité de la salle qui l’attend.

Sur scène, la chanteuse à la tignasse de feu pigera dans son répertoire des 30 dernières années. On peut tout de suite penser aux incontournables «Tous les cris, les SOS» ou encore «Pour une histoire d’un soir». «Les gens auront droit à la totale, promet celle qu’on a souvent baptisée l’artiste éclectique. En plus de 30 ans de métier, j’ai enregistré près de 125 chansons et j’ai visité plein de genres musicaux, en passant du pop au rock, en allant jusqu’au classique.»

Le choix des chansons s’est donc avéré difficile pour cette rétrospective, en quelque sorte. «La formule piano-voix a dicté nos décisions, affirme-t-elle. La tournée précédente, on s’était payé la traite avec cinq musiciens. Les chansons plus rock, on les a faites. Aujourd’hui, on a opté pour autre chose. On met de l’avant de façon encore plus significative la complicité que j’ai avec mon pianiste.»

Marie-Denise Pelletier se sent fort privilégiée de faire ce métier encore aujourd’hui. «Tous les jours, je remercie la vie. C’est un très grand privilège que j’ai de chanter. Les gens ont encore envie de m’entendre et, ça, c’est le plus beau salaire que je peux recevoir.»

Si Marie-Denise Pelletier avait un conseil à donner à elle-même alors qu’elle venait de sortir de la scène du Festival de la chanson de Granby en 1982, quel serait-il? «Quand t’as 20 ans, tu veux faire ta place. J’étais alors très volontaire. Je fonçais dans les portes, même si elles étaient ouvertes. Aujourd’hui, je suis plus posée intérieurement et j’ai beaucoup plus de plaisir. Alors, je me dirais, calme-toi et les gens vont t’aimer pareil.»

«La beauté est dans la nuance», conclut-elle.