Mariage «forcé» entre le blues et la musique du monde
PAVILLON. La musique de Harry Manx est-elle plus inspirée du blues ou des sons indiens? Voilà une question à laquelle l’auteur-compositeur-interprète a encore beaucoup de difficulté à répondre.
«J’aime dire que mon blues est indien et que ma musique indienne est « bluesy »», raconte l’artiste, qui sera de passage au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook, ce dimanche (15 mars).
«J’ai peut-être forcé ce mariage, mais les gens semblent apprécier le résultat», rajoute-t-il en riant.
Manx, qui a récemment lancé son dernier album intitulé «20 Strings and the Truth», n’a commencé qu’à endisquer à l’âge de 46 ans. «Je suis sur la route, en tournée, depuis que j’ai 15 ans, mentionne celui qui a célébré son 60e anniversaire. Le fait d’attendre plus tard avant de faire connaître mes propres chansons m’a permis d’incorporer mes différentes expériences personnelles à travers ces chansons. Les gens peuvent peut-être plus s’y retrouver.»
Pour «20 Strings», l’auteur s’est plutôt concentré davantage sur les mélodies. «C’est un album plus instrumental, une première pour moi, indique-t-il. Ça fait longtemps que mes fans me demandent un tel album, du « easy listening ». Disons qu’avec chaque nouveauté, j’essaie de me dépasser, d’essayer quelque chose de nouveau, d’aller plus loin.»
Le spectacle du 15 mars marquera son premier passage à Coaticook. Il poursuivra sa tournée au Québec ainsi qu’en Ontario au printemps. Un peu plus tard cette année, il voyagera vers l’Europe et l’Australie.
Les premières notes du spectacle seront entendues à compter de 19 h.