Mairie de Coaticook: la vision de Simon Madore

ÉLECTIONS. À quelques jours du scrutin du 5 novembre, Le Progrès de Coaticook a invité les deux candidats à la mairie de Coaticook à répondre à une série de questions sur leur vision d’avenir pour la municipalité. Voici les réponses de Simon Madore.

Parlez-nous de votre parcours qui a mené à votre décision de vous présenter à la mairie de Coaticook. (Expérience, engagement dans la communauté, etc.)

Après huit ans à titre de conseiller et avec mes nombreuses implications à titre personnel dans plusieurs organismes, j’ai réalisé qu’il y a plusieurs dossiers à la Ville de Coaticook  pour lesquels j’aimerais faire une différence avec le conseil municipal, de même que le personnel en place.  Maintenant que je maîtrise la majorité des dossiers, je veux pouvoir les concrétiser avec la nouvelle équipe élue.

J’ai décidé de briguer la mairie parce que j’aime le travail d’équipe, j’aime les gens qui travaillent à Coaticook et particulièrement ceux qui ont décidé d’y vivre.

Je veux faire de Coaticook une ville où nos enfants auront envie de revenir s’y établir et où nos  aînés auront envie d’y vieillir.

 

Même si plusieurs efforts ont été faits en ce sens dans le secteur touristique, que pourrait-on faire pour garder encore plus longtemps les visiteurs chez nous?

Plus de 55 % des visiteurs qui viennent chez nous le font en famille, il faut donc trouver de nouvelles attractions de jour qui feront en sorte que les familles auront envie de venir nous voir et prolonger leur séjour, d’où la nécessité de travailler pour obtenir un complexe hôtelier.

 

Compte tenu de la pénurie de main d’œuvre, comment Coaticook pourrait-elle se démarquer pour attirer de nouveaux travailleurs?

Je crois qu’il faut travailler fort avec la MRC et leur plan marketing territorial afin d’aller séduire «ensemble» de futurs citoyens.  Je crois qu’il y a une partie de la solution dans la rétention de nos jeunes. De même, il faut promouvoir tous les types de logements afin d’avoir une offre de qualité.

 

Que faire avec l’éléphant blanc qu’est devenu la Belding Corticelli?

Selon moi, il ne revient pas à la ville d’investir dans un bâtiment appartenant à un promoteur privé.  La Ville doit plutôt soutenir le promoteur au même titre qu’un projet commercial ou industriel.

 

Que proposez-vous pour dynamiser le secteur agricole de la municipalité et assurer sa relève?

Étant producteur d’élevage bovin, je sais que le secteur agricole à Coaticook est dynamique. L’agriculture comme les industries, subit une pénurie de main d’œuvre. C’est un secteur qui représente 249 millions de dollars en revenus dans notre région. Le plan de marketing territorial doit englober ce secteur au même titre que les industries.

 

La dette de la Ville s’élève à 13M$, alors qu’elle était inexistante en 2005.  Devrait-on s’en inquiéter?

Absolument pas. On pourrait comparer la Ville à une maison. On a beau faire les travaux de base mais il faut investir dans l’essentiel tout en respectant sa capacité de payer.  C’est important de respecter le principe d’utilisateur-payeur et ainsi répartir la dette sur le nombre d’années utiles de l’immobilisation.

 

Quel est VOTRE grand projet pour la ville de Coaticook?

10 000 citoyens et 100 unités d’habitations d’ici 2025. Voilà mon grand projet. Avec le nouveau conseil, la MRC et la création de l’aile jeunesse, j’espère pouvoir mettre en place de nouvelles politiques pour la rétention des jeunes, la venue de nouveaux citoyens et la construction de nouvelles habitations.