Mairie de Coaticook: la vision de Raynald Drolet

ÉLECTIONS. À quelques jours du scrutin du 5 novembre, Le Progrès de Coaticook a invité les deux candidats à la mairie de Coaticook à répondre à une série de questions sur leur vision d’avenir pour la municipalité. Voici les réponses de Raynald Drolet.

Parlez-nous de votre parcours qui a mené à votre décision de vous présenter à la mairie de Coaticook. (Expérience, engagement dans la communauté, etc.)

Dès l’âge de 14 ans, j’ai toujours été impliqué dans ma communauté. Tout d’abord avec la Maison des jeunes, puis dans divers organismes de développement suivant l’ouverture de mon commerce à 23 ans. J’ai alors réalisé que si je voulais aider ces organismes et mon milieu, il me faudrait siéger au conseil municipal.

Mon premier cheval de bataille a été la revitalisation du centre-ville dont on constate aujourd’hui les efforts investis depuis 12 ans, car je sollicite un quatrième mandat. Il y a quatre ans, j’avais signifié mon intention de briguer le poste de mairie aux prochaines élections. Me voici. Après trois mandats, j’estime avoir fait le tour du proprio et si je veux continuer à faire avancer les choses, je dois occuper le fauteuil du maire.

Mon intention de départ était de représenter les organismes à la Ville, aujourd’hui je suis prêt à représenter la Ville de Coaticook à titre de maire.

 

Même si plusieurs efforts ont été faits en ce sens dans le secteur touristique, que pourrait-on faire pour garder encore plus longtemps les visiteurs chez nous?

Coaticook est en manque d’un hôtel! Nos touristes veulent séjourner chez nous, mais faute d’hébergement répondant à leurs besoins, ils migrent vers nos voisins. Pour nos touristes, mais aussi pour accueillir des tournois sportifs, héberger la parenté ou accommoder la clientèle corporative. C’est pourquoi il nous faut concrétiser la transformation de la Belding-Corticelli.

 

Compte tenu la pénurie de main-d’œuvre, comment Coaticook pourrait-elle se démarquer pour attirer de nouveaux travailleurs?

Coaticook doit mettre en place un programme de jumelage destiné à faciliter l’intégration de ses futurs travailleurs et de leur famille, à les ancrer dans leur milieu. Il nous faut aussi faciliter l’accès à la propriété, que ce soit une offre de résidence temporaire ou encore l’aménagement d’un parc de mini-maisons.

 

Que faire avec l’éléphant blanc qu’est devenue la Belding Corticelli?

Le projet est toujours vivant. C’est à nous, la Ville de Coaticook et les gens d’affaires, de nous asseoir avec le promoteur afin de trouver des avenues, incluant la possibilité de mettre en place un Partenariat public-privé. Plus qu’un hôtel, la Belding-Corticelli représente le lien manquant entre le centre-ville et le Parc de la Gorge.

 

Que proposez-vous pour dynamiser le secteur agricole de la municipalité et assurer sa relève?

D’une part, favoriser le développement d’une économie agricole de proximité basée sur des exploitations de petites envergures requérant peu d’endettement. Nourrir notre économie, nos gens. D’autre part, assurer une cohabitation harmonieuse entre les secteurs urbain et rural par la mise en place d’un comité encourageant le dialogue plutôt que la réglementation.

 

La dette de la Ville s’élève à 13 M$, alors qu’elle était inexistante en 2005. Devrait-on s’en inquiéter?

Afin que chaque génération paie pour les services qu’elle utilise, Coaticook se doit de répartir ses immobilisations. Inutile de nier qu’il y a un coût lié à un endettement de 13 M$, mais celui du non-endettement serait considérablement plus élevé. Coaticook se porte bien et nos dettes sont de bonnes dettes.

 

Quel est VOTRE grand projet pour la Ville de Coaticook?

Mon grand projet c’est remettre le citoyen au cœur de l’action. Que son pouvoir décisionnel ne se limite pas à un vote aux quatre ans. C’est lui permettre de s’impliquer, lui redonner sa voix. Mon grand projet ce n’est pas d’être LE maire, mais le maire des Coaticookoises et des Coaticookois.