Les Scèneux font un clin d’œil au 150e de Coaticook

La troupe de théâtre Les Scèneux du Pavillon veulent pousser la note en matière de costumes, de décors et d’interprétation lorsque ses membres présenteront la pièce «La puce à l’oreille», du 15 au 17 mai prochain.

«On veut simplement faire un petit clin d’œil au 150e anniversaire de Coaticook», souligne l’une des comédiennes de la formation, Carmen Perron.

Au départ, les artistes ont voulu offrir à la population une pièce qui aurait été jouée par une autre troupe coaticookoise, au tournant du siècle. «Francine et Sylviane Ferland ont fait beaucoup de recherches auprès de la Société d’histoire. Malheureusement, elles n’ont trouvé que des opérettes. De mon côté, j’étais prêt à chanter, mais mes collègues étaient un peu plus frileux à cette idée», rigole le président des Scèneux, Jean Camden.

Finalement, le choix des comédiens s’est tourné vers l’œuvre de Georges Feydeau, écrite un peu avant 1907. Elle raconte l’histoire d’une femme qui croit que son mari la trompe. Elle décide ainsi de provoquer une rencontre à l’hôtel pour le prendre en flagrant délit. Celui-ci ne se fera pas prendre au jeu et enverra plutôt son meilleur ami, qui a un œil sur sa propre femme. Bien évidemment, d’autres intrigues viendront se greffer autour de l’histoire principale.

Le metteur en scène Stéphane Baillargeon signale que cette pièce est remplie de défis. «C’est du Feydeau, du classique. Ça demande un rythme incroyable. Il faut être rôdé au quart de tour. C’est aussi de l’humour situationnel. Ça prend une machine bien huilée pour amener le public d’un rire à l’autre. Avec tout le travail qu’on y met, je suis persuadé que nous allons réussir à créer cette folie.»

M. Baillargeon a également coaché ses comédiens sur le français international et sur le travail de mise en scène, puisque l’œuvre comprend de multiples entrées et sorties de scène.

Avec ses 14 comédiens sur scène, dont neuf sont des hommes, les Scèneux ont dû recruter chez la gent masculine. Marc Gagnon effectue donc un retour aux sources en se joignant à la troupe. «Pour moi, c’était un nouveau défi à relever. C’est aussi le trip d’apprendre un texte par cœur et d’incarner un personnage. Ça me fait sortir de ma routine.»

On peut déjà se procurer des billets pour les représentations des 15, 16 et 17 mai, au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook. Ils sont disponibles auprès de la salle de spectacles et des comédiens, et ce, au coût de 16 $.