Les besoins en dépannage sont criants dans la région

Qu’ils soient pour des produits alimentaires, meubles ou pour des vêtements, les besoins en dépannage sont en forte demande dans la MRC de Coaticook.

Voilà l’un des constats mis de l’avant lors d’une rencontre tenue par différents intervenants du monde communautaire, le 22 mai dernier. Simplement au Centre d’action bénévole de la MRC de Coaticook, ce sont plus de 360 demandes qui ont été placées aux différents services de dépannage. Ce nombre exclut les paniers de Noël. «Il s’agit donc d’un besoin criant, mentionne la nouvelle directrice générale de l’organisme, Nathalie Beaudry. La demande, elle est là, elle est en augmentation. On travaille de plus en plus en collaboration avec tous les acteurs du milieu pour y palier.»

Quelques pistes de solutions ont été mises de l’avant lors de cette activité, dont la création d’une épicerie communautaire.

Une récente étude a été réalisée sur la restructuration du dépannage dans la région, dans le cadre du plan d’action contre la lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale de la Conférence régionale des élus de l’Estrie. Pour y donner suite et faire ressortir les forces et les limites du service, entre en scène le spécialiste en innovation sociale, Jean-Luc Henry. «Le dépannage, dans plusieurs milieux, c’est peu connu. Il y a une douzaine d’organismes dans la région qui offrent ce genre de services. Parfois, il arrive qu’ils aient de la difficulté à répondre à la demande. Plutôt que d’avoir un rapport sur lequel s’accumulera la poussière, on a décidé de rassembler l’ensemble des acteurs du milieu pour qu’ensemble on réfléchisse sur les solutions qu’on désire pour notre milieu», fait-il savoir.

Présent à l’activité du 22 mai, l’éducateur spécialisé du Centre de santé et de services sociaux de la MRC-de-Coaticook, Mathieu Dumont, a fait le plein de ressources. «Je travaille sur le terrain et on entre souvent en contact avec des gens en détresse psychologique dû à la pauvreté. Nous avons ensuite besoin de solliciter nos partenaires de dépannage. À travers cette table de concertation, on voulait en apprendre davantage sur qui fait quoi. J’ai d’ailleurs rencontré le travailleur de rue de la région.»