Les Ailes débarquent à Coaticook pour un avant-goût des Jeux du Canada

Le baseball sera à l’honneur du côté de Coaticook au cours des prochains jours. L’équipe qui représentera le Québec aux Jeux du Canada, les Ailes, disputera sept rencontres, du 27 au 31 juillet, au stade Julien-Morin.

«C’est un réel avant-goût des compétitions que nous aurons le bonheur d’accueillir, mentionne le directeur sportif responsable du site de Coaticook des Jeux du Canada, Alain Routhier. Les amateurs en auront plein la vue. Le calibre sera excellent.»

D’abord, les meilleurs espoirs (16-17 ans) de la province feront face aux deux équipes d’étoiles de la Ligue midget AAA de baseball, les 27 et 28 juillet, dès 12 h, à l’occasion d’un programme double. Dans des matchs hors-concours (29 et 31 juillet), ils feront face aux meilleurs joueurs de 18 à 22 ans, provenant de la Ligue junior AA, et ce, dès 19 h. Finalement, les porte-couleurs du Québec affronteront le Big Bill de Coaticook le 30 juillet, à 19 h.

Pourquoi Coaticook a-t-elle été choisie comme site d’entraînement des Ailes? Principalement, pour la qualité de ses infrastructures. «L’entraîneur Joël Landry nous a contactés pour savoir s’il était possible de monter un programme avant les Jeux du Canada. En quelque sorte, il s’agit de leur camp d’entraînement. Ils demeureront ici et mangeront ici. Ça nous amènera des retombées avant la présentation du grand événement», concède M. Routhier.

Les organisateurs de cette semaine entièrement consacrée au baseball espèrent attirer entre 150 et 200 personnes à l’intérieur du stade Julien-Morin pour la présentation de chacun des matchs. Tous les affrontements sont gratuits.

Ce prélude aux Jeux du Canada mettra en appétit les amateurs de baseball. Notons que du 3 au 5 août, les Ailes affronteront l’Ontario, la Colombie-Britannique et l’Alberta, trois puissances de ce sport. «On est réellement content de la qualité et du nombre de matchs présentés à Coaticook durant les Jeux, signale Alain Routhier. C’est sûr qu’on aurait aimé avoir une finale, mais, côté logistique, il était préférable qu’elles aient lieu à Sherbrooke.»