Le Royaume d’à côté lance un troisième bouquin
LECTURE. Après avoir exploré les mondes du rêve et de la pêche, les deux auteures du Royaume d’à côté s’immiscent au pôle Nord pour y raconter l’histoire d’un célèbre barbu et d’un plat typiquement célèbre de la Vallée.
«Le pâté du père Noël» est le troisième bouquin réalisé par l’auteure Annick Côté et l’illustratrice Johanne Roy. Contrairement aux histoires pensées précédemment par l’enseignante Sainte-Edwidge-de-Clifton, ce nouveau récit a plutôt été imaginé par sa collègue spécialiste du dessin. «En 2012, j’avais créé un cahier à colorier pour le 60e anniversaire de ma mère. J’y avais aussi rattaché une petite histoire sur ses fameux pâtés à la truite [la famille est propriétaire de l’entreprise piscicole des Bobines]. J’ai pensé qu’en y mettant de la couleur, ça pourrait nous faire un nouveau conte», raconte Mme Roy.
Un blitz de corrections, de retouches artistiques et une conversation avec l’infographiste ont donné naissance à la troisième œuvre du Royaume d’à côté. «On n’avait jamais pensé sortir un autre livre aussi rapidement», avoue Annick Côté, qui s’est rajoutée du travail avec tout le brouhaha de la rentrée scolaire.
«Le pâté du père Noël» raconte l’histoire du plus célèbre résidant du pôle Nord, qui est malheureusement alité et en perte d’énergie. Mère Noël s’inquiète et demande l’aide d’une fée, laquelle lui conseille de cuisiner des repas moins gras et plus riche en protéines. Mais père Noël n’aime pas le poisson, ce qui amène sa conjointe à demander au chef des lutins s’il ne connaîtrait pas une recette de «tarte aux poissons». Heureusement, le petit Joseph, un jeune d’East Hereford en connaissait une. «La nouvelle cuisine le rend alors plus énergique et le père Noël devient un adepte du pâté des Bobines», racontent les auteures.
Ce bouquin sera lancé lors du Salon du livre de l’Estrie.
Déjà, les auteures mijotent quelques idées pour un quatrième chapitre à leur collection. «Avoir plusieurs œuvres peut être considéré comme un avantage, lorsqu’on se présente à des événements», croit Mme Côté.
Question d’en revenir à l’histoire du pâté du père Noël, ce dernier sera dédicacé d’une façon particulière. «Quand je l’avais offert à ma mère, mon frère l’avait glissé dans les circulaires du Publisac. Elle avait dit qu’elle avait reçu quelque chose de beau dans le Publisac et que les illustrations ressemblaient beaucoup aux miennes. Ce n’est cependant qu’après avoir vu le logo des Bobines qu’elle s’est rendu compte que le livre s’adressait à elle. Là, j’ai eu ma leçon et je vais correctement le dédicacer à ma mère», rigole Johanne Roy.