L’Association des propriétaires au Lyster souhaite un appui de la Ville

L’Association des propriétaires du lac Lyster (Baldwin) vient de tenir son assemblée générale, récemment, et l’organisme désire obtenir des réponses à ses questions. Voilà qui explique la présence de la présidente, Marie-Claude Gagnon, lundi soir dernier, à l’occasion de l’assemblée mensuelle du conseil de ville de Coaticook.

Madame Gagnon a énuméré une liste de sujets qui préoccupe les gens de la petite villégiature du lac Lyster et qui concerne l’environnement de ce cours d’eau.

D’entrée de jeu, elle a demandé à ce que le niveau de l’eau puisse être légèrement plus bas dès l’automne venu. De cette façon, pense-t-elle, les dégâts sur les berges du lac en seraient limités lors de la fonte des glaces au printemps.

Ce n’est pas la première fois que les riverains du lac Lyster questionnent les élus sur cette possibilité depuis deux ans.

Selon des renseignements obtenus auprès d’un employé municipal, il appert que c’est maintenant la responsabilité du Service d’expertise hydrique du Québec de voir à ce que le lac soit à un niveau d’eau convenable. Cet organisme prend la relève de la Station piscicole de Baldwin (ministère des Ressources naturelles). Il appert que cet organisme s’engage à procéder à divers tests échelonnés sur un peu plus de deux ans afin de déceler une tendance au cours des quatre saisons d’une année. Dans un avenir rapproché, croit-on, le Service d’expertise hydrique devrait être en mesure de mieux statuer sur le niveau de l’eau du lac Lyster. C’est-à-dire savoir à quel moment est-il préférable de le baisser, de combien de centimètres, etc.

Autres points

Par ailleurs, les riverains souhaiteraient un meilleur temps de réponse de la part du responsable de la station de lavage de bateaux située à proximité de la plage publique. Selon madame Gagnon, des gens auraient attendu durant de longs moments au cours des dernières semaines.

L’Association des propriétaires s’interroge également à savoir s’il ne serait pas pertinent d’adopter une règlementation au sujet des fosses sceptiques. Selon Marie-Claude Gagnon, il serait avantageux de miser sur une règlementation prévoyant une inspection régulière des fosses et un vidage plus fréquent.

Finalement, elle mentionne que l’Association n’a toujours pas eu de «feed back» de la Ville au sujet d’une étude (diagnostic environnemental) qui a été effectuée par S.A.G.E. en 2006 et qui contenait une foule de renseignements sur les diverses caractéristiques du lac Lyster. Une copie du rapport aurait, semble-t-il, été remis à chacun des conseillers à l’époque. «À l’aide de ce document, dans lequel on retrouvait notamment des recommandations, serait-il réaliste d’élaborer un cahier de règlements auxquels les résidents seraient tenus de respecter», a demandé madame Gagnon.

Des réponses

Le conseiller responsable du dossier, Charles Poulin, a d’abord mentionné que des tests seront effectivement effectués au cours des prochains mois, de façon quotidienne, mais qu’il faudra vraisemblablement attendre au moins deux ans avant d’avoir une idée précise sur le niveau d’eau souhaitable au lac Lyster.

Quant aux fosses, monsieur Poulin n’a pas dit à quel point il serait possible de réglementer sur les fosses existantes, mais des démarches seront effectuées afin de savoir quel type de fosse est la plus approprié pour ceux qui se dotent de ce mécanisme dans l’avenir.

Et pour la station de lavage, on se propose de faire la lumière sur les responsabilités de tous et chacun.