La SPA de l’Estrie à la recherche de familles d’adoption

La Société protectrice des animaux (SPA) de l’Estrie est présentement à la recherche de familles d’adoption pour trois chiens retirés d’un chenil estrien en janvier dernier.

Depuis cette intervention, ces animaux ont séjourné un peu plus d’un mois en famille d’accueil afin de reprendre des forces et d’accroître leur niveau de sociabilité. Récemment réévalués tant du point de vue médical que comportemental, tous se portent bien aujourd’hui.

«Deux shetland et un beagle sont récemment revenus de leur séjour en famille d’accueil et nous espérons pouvoir leur trouver un nouveau foyer empreint d’amour et de douceur, explique la porte-parole de la SPA de l’Estrie, Cathy Bergeron. Il s’agit de femelles âgées entre douze mois et deux ans et demi et, ayant vécu au sein d’un milieu défavorisé, elles se montrent quelque peu timides et craintives. Sans malice cependant et nécessitant surtout beaucoup d’amour, elles feront d’excellents compagnons canins.»

Rappelons que les inspecteurs de la SPA de l’Estrie sont intervenus sur les lieux de ce chenil en vertu de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (P-42) du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), et ce, à la suite de la réception d’une plainte publique. «La SPA, selon une entente conclue avec le MAPAQ, a le mandat de voir à l’application de cette loi. Elle peut ainsi répondre aux plaintes concernant les chiens et les chats maltraités.»

Elle poursuit en précisant que, selon cette entente, la SPA ne peut par contre dévoiler davantage d’information concernant ce cas ou tout autre cas d’intervention réalisée sous la loi P-42. «La SPA de l’Estrie aimerait divulguer plus de renseignements au sujet de ce dossier, mais l’entente la liant au MAPAQ ne lui permet pas de le faire pour l’instant, indique Mme Bergeron. Elle ne peut ainsi dire dans quelle municipalité elle est intervenue, ni le nombre de chiens rapatriés à son refuge ou la condition physique dans lequel ces derniers se trouvaient à leur arrivée à la SPA. Il s’agit d’informations confidentielles figurant au rapport d’inspection.»

Soulignons enfin que les inspecteurs de la SPA de l’Estrie déposeront, s’il y a lieu, un dossier auprès du ministère provincial de la Justice qui verra, le cas échéant, à porter des accusations contre les ex-gardiens de ces chiens. «Nous attendons les directives du MAPAQ», a-t-elle conclu