La romancière Marjolaine Caron continue de refiler ses enseignements

Avec le lancement de son livre «Le pont de cristal», troisième volet de la trilogie de «Joshua est né», l’auteure Marjolaine Caron nous fait la démonstration qu’elle est toujours aussi désireuse de poursuivre sa mission de messagère de la lumière.

C’est en présence de 400 personnes que la Magogoise (et dont une bonne partie de sa famille réside à Coaticook) a procédé, récemment, au lancement de ce roman qui, à l’instar des deux premiers tomes, constitue une forme de thérapie de l’âme.

Le cheminement de Marjolaine Caron n’a rien de banal. Affectée par des décès bouleversants dès son jeune âge (mère, frères, père, amis, etc.), elle n’a jamais vraiment cessé de se questionner sur le véritable sens de la mort. Chaque deuil lui a permis de faire un pas en avant. Pour mieux grandir et s’épanouir, malgré une souffrance qui la tenaillait, elle a toujours su se montrer réceptive à tous signes provenant de l’au-delà.

Si bien, que de fil en aiguille, une force intérieure l’a amenée à se faire l’interprète de ceux et celles qui souhaitaient ardemment entrer en contact avec un être cher décédé.

Pendant 17 ans, elle a reçu dans le confort de son chez-soi, des centaines de gens venus la voir pour se soulager de leurs peines.

Son passage à une émission de Claire Lamarche, en 2002, a largement contribué à la faire connaître. Ses propos, et les témoignages venant de gens de la salle, ont permis de valider avec étonnement la véracité de ces interventions. Il va sans dire que cette apparition à la télé a engendré une escalade infinie de courriels.

Humainement incapable de venir en aide à autant de personnes, elle a convenu, non sans une certaine période de réflexion, d’embrasser la carrière d’auteure, de romancière. «Avec le roman, ça me permet de rejoindre la masse, je peux faire du bien à des tas de gens sans nécessairement devoir les rencontrer un à un dans mon cabinet de consultation», indique celle qui affiche une belle sérénité à travers son succès littéraire.

Les personnages de ses trois premiers romans (Le petit Joshua, La lumière de Joshua et Le pont de cristal) nous refilent de grands enseignements de la vie. Des personnages qui, à travers diverses péripéties, plongent un grand nombre de lecteurs au cœur même de leur propre vie. «Beaucoup de gens vont se reconnaître à travers les personnages de mes romans», assure celle-ci.

Dans «Le petit Joshua», les lecteurs découvrent un jeune homme au cours de son enfance jusqu’à 22 ans. Dans le second tome (La lumière de Joshua), un livre hautement réclamé par ses fans-lecteurs, on est témoin de la vie de Joshua entre 22 et 33 ans. Puis, Le pont de cristal boucle la boucle en nous montrant la transformation de Joshua dans l’expérience de la mort et du retour à la vie terrestre (son vécu entre 33 et 56 ans).

Et la musique @R2Ce troisième volet de la trilogie de Joshua est né, est accompagné d’un CD «Lumières sur Le pont de cristal». Douze pièces musicales en parfaite harmonie avec les enseignements du livre. Piano, violon et violoncelle sont en évidence. Elles sont l’œuvre de Robert Bourbonnière, réviseur littéraire de l’auteure et grand ami de celle-ci. «Avec ce livre et ce disque compact, nous assistons au mariage de deux âmes. La musique de Robert se veut le complément indissociable de mes écrits», dira Marjolaine au sujet de leur union professionnelle. Pour elle, la musique permet de travailler les vibrations du corps.

Grâce à sa plume envoûtante, Marjolaine Caron est devenue une grande messagère qui fait le lien entre l’humain et les anges. Le lecteur ne s’étonnera donc pas d’apprendre que son tout premier emploi, chez Bell à Sherbrooke, consistait à mettre les gens en lien. Aujourd’hui, elle continue de favoriser la communication entre deux êtres, mais dans une dimension toute autre.

Le livre «Le pont de cristal» est présentement en librairie.