La force de la persévérance pour faire le «tour du jardin»

ÉDUCATION. Au cours des trois dernières années, Mélodie Privé a fait le «tour du jardin» au CRIFA, complétant ainsi trois des quatre programmes verts de l’établissement d’enseignement. Voilà un bel exemple de persévérance, surtout lorsqu’on pense qu’il y a quelque temps, la jeune femme de 21 ans était prête à décrocher.

Rencontrée lors de sa dernière journée de cours (30 mai), Mélodie est la première à avouer que l’école dite traditionnelle n’a jamais été sa tasse de thé. «J’avais beaucoup de difficultés et ç’a m’a pris du temps à raccrocher. Je pense que c’est grâce au projet de concomitance du CRIFA que j’ai pu compléter mes études secondaires, tout en me spécialisant dans un domaine.»

En effet, ce programme permet aux jeunes élèves de partager leur temps entre les études et un programme professionnel. «Je faisais deux jours à l’école et trois jours au CRIFA», précise-t-elle.

Mais pourquoi donc a-t-elle choisi ces programmes de fleuristerie, d’horticulture et jardinage ainsi que d’aménagement paysager? «Cette belle passion vient de ma mère, qui adorait travailler dans ses plates-bandes. Plus jeune, je la regardais faire. J’ai toujours été curieuse et j’aime apprendre. J’ai donc décidé de bien me former afin de faire grandir ma passion.»

Au cours des derniers temps, en plus de ses études, Mélodie Privé a occupé jusqu’à quatre emplois en même temps. «Ç’a été difficile, mais j’y suis arrivée. Ç’a été beaucoup de travail et d’apprentissages, mais je suis fière du résultat.»

Aimerait-elle un jour être à la tête de sa propre entreprise? «C’est certain, mais pour le moment, j’aime mieux prendre de l’expérience.»

Cette expérience, elle pourra l’acquérir aux côtés d’une ancienne élève du CRIFA, à la tête de Folia Paysage.

Dans toute cette aventure, la jeune femme désire lancer un message aux jeunes élèves qui auraient peut-être tendance à vouloir décrocher. «Il faut toujours être positif et ne pas lâcher. Lorsqu’on se rend au bout de nos objectifs, on est très fier. L’école n’a pas à être un fardeau. Il y a des programmes, comme ceux de concomitance au CRIFA, qui permettent de nous développer. Ç’a été la meilleure motivation que j’ai jamais eue.»