Janick Asselin: une petite bombe explosive de 120 livres

Malgré sa petite taille (5’3’’ et 120 lb), le Coaticookois Janick Asselin fait la démonstration que la vitesse et la combativité peuvent facilement compenser. Du moins, le porte-couleur des Harfangs de Sherbrooke (Ligue midget espoir), aujourd’hui âgé de 15 ans, n’a jamais paru désavantagé en raison de son physique.

Le jeune athlète en a donné une preuve éloquente, il y a deux semaines, en étant la bougie d’allumage de sa formation au tournoi de Drummondville. Les Harfangs ont été couronnés champions de cette compétition et Asselin a dirigé l’attaque des siens avec 10 buts et 3 passes.

L’année dernière, même s’il était de loin le plus petit joueur de son équipe, Asselin a terminé la saison 2007-2008 (saison, tournois et séries) en tête des compteurs des Castors de la catégorie Bantam AA avec un total de 75 points. Il fut un artisan des Castors dans la conquête des séries de la Ligue bantam AA des Cantons-de-l’Est et d’une participation à la Coupe Dodge. «Je donne tout ce que j’ai dans le ventre quand l’instructeur me fait signe d’aller sur la glace. Je ne suis pas gros, mais je suis toujours en mouvement et je travaille sans arrêt, ça me permet de démarquer quand même», affirme le fils de Michel Asselin, une ancienne vedette du Canadien junior de Coaticook des années 1970.

Le jeune homme reconnaît avoir connu un lent départ, cette saison, avec les Harfangs. «Disons que j’étais déçu d’avoir été retranché des Cantonniers (midget AAA) de Magog. La direction de l’équipe préférait que j’évolue dans le midget espoir afin de prendre de l’expérience. Il m’a fallu un peu de temps pour effacer ma déception. Mais là, depuis quelques semaines, ça va de mieux en mieux», indique le diminutif joueur de centre qui est fréquemment utilisé en compagnie d’Alexandre Terrien et Frédéric Dubreuil.

Amoureux du hockey

Janick Asselin est un grand amoureux du hockey depuis qu’il est haut comme trois pommes. Depuis quatre ans, il pratique son sport favori presque 12 mois par année. «J’arrête durant deux semaines l’été et je trouve ça long», d’émettre celui qui fait partie d’un programme «sport-études» de l’école secondaire Le Triolet de Sherbrooke. En fait, tous les joueurs qui se taillent une place au sein de cette équipe doivent fréquenter cette institution scolaire.

«J’aime ça aller au Triolet, ça me donne la chance de sauter sur la glace à tous les matins durant plus qu’une heure (75 minutes)», fait valoir celui qui n’a qu’un objectif pour l’instant: tout donner pour permettre aux Harfangs de se rendre le plus loin possible dans les tournois et les séries.

L’automne prochain, il sera de retour au camp d’entraînement des Cantonniers de Magog et souhaite ardemment retenir l’attention des dirigeants afin de porter l’uniforme blanc et orange pour la saison 2009-2010.