Deux pistolets à air comprimé saisis à La Frontalière

A-t-on évité le pire à l’école secondaire La Frontalière, ce matin (2 avril)? Un élève et deux complices sont entrés dans l’établissement avec deux pistolets à air comprimé. Résultat: l’intervention rapide des policiers a permis de cibler les suspects et de les arrêter.

Vers 8 h, un citoyen a signalé à la Sûreté du Québec que trois adolescents marchaient dans le secteur de la rue St-Jacques Nord, à Coaticook. L’un d’entre eux avait en mains ce qui semblait être une arme à feu. Les policiers se sont rapidement déployés pour tenter de localiser l’individu.

Le tout a mené à des vérifications à la polyvalente. «Nos procédures ont été réalisées dans le calme, rassure l’agente d’information de la Sûreté du Québec en Estrie, Aurélie Guindon. Il n’y a aucun élève ni membre du personnel qui a vu entrer les individus avec leur arme en mains, donc il n’y a pas eu de vent de panique.»

La directrice de l’école secondaire La Frontalière, Caroline Champeau, confirme les dires des autorités. «Leurs activités se sont concentrées au secrétariat central, donc très peu de gens étaient au courant de l’affaire, explique-t-elle. L’événement n’a pas créé de commotion. De plus, ce n’est pas rare de voir des policiers en uniforme à l’école, en raison de notre partenariat avec la Sûreté du Québec. Les jeunes n’étaient pas réellement surpris. Les agents, eux, nous ont fait part du dossier et, grâce à nos caméras de surveillance et à la description donnée par un citoyen, on a pu rapidement cibler l’un de nos élèves.»

Le casier du jeune a été fouillé et on a retrouvé lesdites armes. Tout au long de la journée, les enquêteurs de la Sûreté du Québec se sont entretenus avec les individus concernés. Des mesures ont également été mises en place pour rassurer les membres du personnel, les étudiants et les parents.

L’enquête est en cours. On ne sait pas pour l’instant ce qui aurait motivé l’élève à apporter une arme à l’école. Toutefois, celui-ci sera suspendu pour une durée indéterminée. «On attend la suite de l’enquête pour voir si d’autres conséquences seront prises contre lui», révèle Mme Champeau.

La directrice de La Frontalière aimerait aussi lever son chapeau au citoyen qui a alerté les autorités. «C’est grâce à sa vigilance si on a pu intervenir rapidement. Je lui dis un grand merci», ajoute-t-elle.