David Goudreault offre sa première à Saint-Venant-de-Paquette

SPECTACLE. David Goudreault dit ressentir un attachement profond à Saint-Venant-de-Paquette. Voilà pourquoi l’artiste débutera la tournée de son nouveau spectacle «Au bout de ta langue» au Musée-église de la petite municipalité, le 23 septembre prochain.

«J’ai Saint-Venant au cœur du cœur, philosophe le maître de la plume. J’ai aussi beaucoup d’amour pour cet endroit où j’ai vécu de beaux moments, notamment en ramenant la Nuit de la poésie l’an dernier. C’est aussi ici que j’ai écrit une partie du nouveau spectacle. C’était donc chargé de sens de le débuter à Saint-Venant.»

«Les gens font preuve d’une belle ouverture d’esprit pour la culture et la poésie», poursuit-il.

David Goudreault décrit sa nouvelle offre comme de l’humour debout, version francisée du terme «stand-up», et de la poésie «drette». «J’offrirai des numéros qui tournent autour de la littérature et de l’importance qu’ont la lecture et l’écriture dans ma vie. Je revisiterai aussi de grandes œuvres, tout en faisant une place au slam et à la performance scénique. Le tout, avec un peu d’humour. Si les gens ne rient pas, je dirai que c’est de la poésie», rigole-t-il.

Cette nouvelle aventure le propulsera également en terrain inconnu puisque ce sera la première fois que David Goudreault se retrouvera seul sur une scène, sans l’appui de musiciens.

Les premières paroles seront entendues à 20 h 30.

Projets littéraires

La tournée «Au bout de ta langue» le tiendra occupé jusqu’au printemps prochain. Entre temps, David Goudreault dit avoir encore le temps à consacrer à certains projets d’écritures. D’ailleurs, quelques romans sont «en chantier». Son personnage de la Bête, issu de la populaire trilogie du même nom, pourrait-il revenir? «Malheureusement, dit-il, catégorique. Je ne veux pas rester pris avec ce personnage pour toujours. Je préfère laisser mes lecteurs sur leur faim plutôt que d’étirer la sauce. Toutefois, je revisiterai cet univers "humoristicotrash" dans d’autres livres.»

Heureusement, la Bête sera bientôt publiée en France ainsi qu’au Canada anglais, en plus de faire les frais d’une adaptation au grand écran, réalisée par Simon Sauvé, laquelle devrait être tournée à Sherbrooke.

Notons également que David Goudreault est le porte-parole du dictionnaire Usito, développé à l’Université de Sherbrooke. «On se doit d’être fier du français qu’on parle, explique-t-il. Longtemps, on nous a dit qu’on parlait mal. Au contraire, on le parle très bien. C’est ça, notre identité québécoise.»