Cure de rajeunissement de 7,2 M $ pour le réservoir Cutting

Le réservoir Cutting recevra bientôt une cure de rajeunissement de plus de 7,2 millions de dollars. Après une démarche de plus de deux ans, le processus pourrait être accéléré, en raison des nouvelles normes sur la qualité de l’eau potable.

Selon le gouvernement du Québec, la quantité d’arsenic contenue dans l’eau des réservoirs municipaux ne devrait pas dépasser 10 microgrammes par litre. Or, celle des installations de la Ville de Coaticook se chiffre à 12 microgrammes par litre. Cette concentration dépasse donc légèrement la nouvelle norme, établie en mars dernier.

Pour le directeur général de la Municipalité, Vincent Tanguay, il n’y a rien d’alarmant à la lecture de ces données. «Il n’y a aucune différence entre l’eau qu’on consomme aujourd’hui et celle d’avant les nouvelles normes, précise-t-il. Par le passé, il fallait se tenir entre 10 et 25 microgrammes par litre. Cette nouvelle norme s’inscrit dans un processus d’amélioration de l’eau potable, une démarche qui est tout à fait logique. Pour nous, il s’agit d’investissements importants pour la mise à niveau, qui viendront peut-être plus rapidement.»

En effet, la réfection du réservoir Cutting, qui dessert la population du Coaticook urbain, est dans les plans de la Municipalité depuis plus de deux ans. En 2010, rappelons que la Ville avait mandaté la firme d’ingénieurs EXP afin de réaliser une étude préliminaire pour la reconstruction du bâtiment. Une demande de financement a par la suite été envoyée au ministère des Affaires municipales. Les élus espèrent que le projet de 7,2 M $ soit subventionné à 50 % par l’État. L’autre moitié le sera par les citoyens desservis par le service.

Aucun échéancier pour les travaux n’est connu pour le moment. Une fois terminée, la réfection du réservoir Cutting devrait éliminer plusieurs problématiques, dont celle de la concentration d’arsenic. «Le bâtiment sera ramené plus près de la rue Cutting, là où est le petit stationnement, à côté de la Ressourcerie. Ça évitera les risques de contamination par l’eau de la rivière. C’est un vieil établissement (1948) et il a ses faiblesses. Le nouveau sera beaucoup plus facile à opérer», raconte le directeur des Services extérieurs à la Ville de Coaticook, Simon Morin.

Entre temps, des documents sur les risques à la santé reliés à l’arsenic sont disponibles sur le site internet de la Ville (ville.coaticook.qc.ca) ainsi qu’à l’hôtel de ville.