Compton: un endroit où le goût de la vie augmente

Guy Ouellet est un résidant de Compton depuis un an et il ne regrette aucunement son choix de s’établir dans un endroit à la fois dynamique et paisible. Cet urbain de nature, ayant passé la majorité de sa vie à Sherbrooke, apprécie particulièrement le fait que ce n’est pas le coût de la vie qui augmente à Compton, mais plutôt le goût de la vie!

Cet analogie lui vient tout naturellement dans sa bouche, lui qui œuvre dans les communications depuis le début de sa carrière. L’éloignement de Sherbrooke ne lui cause pas de souci, non plus, surtout grâce à Internet et au déplacement facile entre Compton et la grande ville.

Guy Ouellet jouait dans la rivière Moe, près du Camping du Pont Couvert, lorsqu’il était enfant. Il ne se doutait pas, alors, qu’il habiterait sur les rives de la même rivière 50 ans plus tard!

Lui et sa conjointe Josée Marleau ont découvert Compton en circulant entre Sherbrooke et le Camping du Lac Lyster, là où ils possédaient une petite roulotte. «On se procurait des provisions et on apercevait des panneaux à saveur historique. On était étonné, mais on se disait que si des gens étaient soucieux du passé, ils étaient sûrement soucieux de l’avenir», de dire M. Ouellet.

La variété des choix alimentaires a aussi impressionné ce couple. «Il y a plus que des cretons, il y a de la création parmi les nombreux producteurs locaux. Connaissez-vous beaucoup de villages de 3000 personnes avec trois boulangeries? Compton est une ville dans la campagne, qui offre aussi de prestigieux établissements comme le restaurant Le 5e Élément et l’Auberge Le Bocage. Et que dire des Comptonales, qui ont mis Compton sur la carte. Quel Ville!», insiste-t-il.

Le dynamisme des citoyens de Compton impressionne aussi Guy Ouellet. «Au mètre carré, la proportion de leaders naturels est supérieure à la moyenne. Compton n’est pas un village qui dort, c’est un village qui rêve», pense-t-il.

Guy Ouellet explique ce dynamisme par la cohabitation réussie entre les nouveaux arrivants et les résidants de souche. Selon lui, de nouveaux citoyens amènent parfois des expertises inexistantes, mais ils partagent leurs connaissances sans piler sur les pieds des locaux. Voilà la clé du succès», lance-t-il avec un large sourire.